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Pourquoi les start-up ont parfois du mal à obtenir des prêts bancaires

13 mai 2022

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5 minutes

Si vous dirigez une start-up, il y a de fortes chances que le cycle de financement de votre entreprise ressemble à ceci :

  1. Lever des fonds ;
  2. Dépenser l’argent levé pour accélérer ;
  3. Rechercher de nouveaux investisseurs ;
  4. Lever des fonds ;
  5. Dépenser l’argent levé pour accélérer ;
  6. Et ainsi de suite…

À chaque tour de table, votre part dans le capital de votre société diminue. Vous souhaiteriez sans doute compléter vos levées de fonds par des financements non dilutifs, mais ceux auxquels vous avez accès sont limités ou onéreux : financement participatif, aides publiques, concours… Vous ne financerez pas votre croissance pendant bien longtemps avec ces solutions.

L’emprunt bancaire, la principale source de financement des PME françaises, est certes non dilutif — mais il n’est généralement pas ou peu accessible aux entreprises innovantes. En Europe, en 2018, seules 3,2 % des start-ups ont bénéficié d’un prêt bancaire. Pourquoi les banques octroient-elles aussi peu crédits aux start-up ? Parce qu’elles comprennent mal leurs modèles économiques, et considèrent donc qu’octroyer des crédits aux start-up est trop risqué.

En réalité, un grand nombre de start-up présentent un risque de crédit tout à fait acceptable pour une banque — le risque de crédit est la probabilité qu’un emprunteur ne rembourse pas une partie ou la totalité d’un crédit. Malheureusement, les banques traditionnelles sont encore mal équipées pour comprendre les entreprises innovantes, leurs marchés, et leurs modèles économiques spécifiques. Elles ont donc du mal à mesurer le risque de crédit propre à une start-up, et à savoir lorsque le risque de prêter de l’argent à une start-up est acceptable.

Les banques traditionnelles n’octroient pas (ou peu) de crédits aux start-up car elles comprennent mal leurs modèles d’affaires

Les start-up sont des entreprises particulières — et leurs particularités impliquent qu’une banque ne devrait pas analyser leur situation financière de la même manière qu’elle analyserait la situation financière d’une PME traditionnelle. Les start-up sont des entreprises de l’économie numérique, et des entreprises qui privilégient leur croissance à leur rentabilité — parce qu’elles espèrent profiter des dynamiques propres à l’économie numérique pour passer en quelques années de petites entreprises à des mastodontes cotés en bourse.

L’analyse d’une start-up doit donc être différente de l’analyse d’une PME traditionnelle : parce que leurs objectifs et leurs modèles économiques sont différents. Or, les banques traditionnelles analysent les entreprises grâce à des ratios et des indicateurs qui sont peu pertinents pour une entreprise innovante, ou tout du moins insuffisants au moment de l’analyse. Ces critères d’évaluation excluent de possibles financements des entreprises en forte croissance pourtant tout à fait en mesure de rembourser des crédits — par exemple des start-up qui ont levé des fonds leur permettant de vivre pendant plusieurs années.

Pour analyser une entreprise numérique, il faut utiliser d’autres indicateurs :

  • cash runway (durée de survie de l’entreprise au rythme actuel de dépenses et de recettes) ;
  • coût d’acquisition client ;
  • life-time value (recettes totales générées par un client pendant sa relation commerciale avec l’entreprise) ;
  • churn rate (taux d’attrition : pourcentage de clients qui arrêtent de consommer les produits ou services de l’entreprise sur une période donnée) ;
  • annual recurring revenue (revenus issus des abonnements des clients sur les douze prochains mois)…

Ces indicateurs mesurent la capacité d’une entreprise innovante à croître, à conquérir de nouveaux clients, tout en maîtrisant ses coûts. D’autres critères qualitatifs sont également très importants, comme le profil et la personnalité des fondateurs de la start-up.

Malheureusement, les banques traditionnelles connaissent mal ces indicateurs — et comprennent mal de façon générale l’économie numérique, et la façon dont les start-up opèrent et gagnent de l’argent : abonnement à un logiciel en ligne (SaaS), prise de commissions sur des échanges entre acheteurs et vendeurs sur une place de marché… Comme elles comprennent mal ces modèles, les banques ont du mal à repérer les start-up qui ont un modèle d’affaires solide, et des perspectives de croissance exponentielles. Elles préfèrent donc ne pas prendre de risque.

Memo Bank comprend les start-up

Memo Bank a été créée par des anciens fondateurs de start-up. Nous partageons l’ADN des entreprises technologiques : nous avons créé ex nihilo notre core banking system, l’infrastructure informatique qui enregistre les opérations effectuées par et pour nos clients (paiements, virements, crédits octroyés, etc.). Nous sommes l’une des seules institutions financières au monde à disposer d’une telle infrastructure : les banques traditionnelles s’appuient sur des infrastructures informatiques anciennes, qui freinent leur développement de services technologiques, et les fintech s’appuient sur les infrastructures de prestataires spécialisés. Notre core banking system nous permet de proposer une interface bancaire qui fonctionne comme les meilleurs sites web, et des fonctionnalités qui font gagner beaucoup de temps à nos clients.

Nous sommes donc une banque (la première banque indépendante à obtenir l’agrément d’établissement de crédit depuis 50 ans), mais nous sommes aussi une entreprise technologique. Nous connaissons les modèles économiques propres aux start-up, leurs problématiques, leurs coûts, ainsi que les critères d’évaluation qui permettent d’analyser les start-up, parce que nous utilisons ces critères au quotidien.

C’est parce que nous comprenons les start-up, et que nous savons que les banques traditionnelles ne sont pas outillées pour accompagner leur croissance, que nous les accompagnons, et leur permettons de bénéficier de financements sur mesure.

Memo Bank accompagne les start-up

Memo Bank accompagne les start-up en croissance, et leur permet de bénéficier de financements non dilutifs — sans effet sur la structure de l’actionnariat. Si votre entreprise a levé des fonds au cours des 12 derniers mois, vous pouvez accéder grâce à Memo Bank à un financement qui peut s’élever jusqu’à 500 000 euros.

Ce financement est garanti en partie par une garantie Bpifrance, et en partie en gage-espèces.

Si vous êtes en train, ou si vous vous apprêtez à lever des fonds, nous vous aidons aussi à récupérer rapidement l’argent de vos investisseurs, en accélérant votre augmentation de capital. Nous vous promettons une augmentation de capital rapide et fluide : édition des certificats de dépôts sous 48 heures, puis déblocage des fonds sur votre compte Memo Bank sous 48 heures.

Si vous êtes intéressé, envoyez-nous une demande de rendez-vous. L’un de nos chargés d’affaires prendra contact avec vous.

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