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Optimisation des liquidités dans un contexte incertain
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Optimisation des liquidités dans un contexte incertain

Céphas Gawargy

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19 Juil 2024

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L’optimisation des liquidités, c’est-à-dire les mécanismes visant à protéger, gérer et valoriser les flux et trésorerie d’une entreprise, n’est pas une problématique récente. Cependant, le contexte actuel rend cette optimisation plus difficile : 

  • Les secousses traversées par le Crédit Suisse et la SVB en 2023 démontrent qu’au-delà des services qu’ils proposent, la solidité des partenaires financiers est un critère décisif pour les entreprises cherchant à leur confier leurs liquidités. 
  • En juin 2024, la BCE a abaissé ses taux directeurs de 25 points de base, premier assouplissement de sa politique monétaire depuis 2019. Cependant, à 3,75%, le taux de dépôts continue d’offrir des opportunités intéressantes pour valoriser les liquidités de court terme. 
  • La France connaît une courbe des taux inversée : le taux sur titres d’État français à 10 ans s’élève à 3,13%, contre 3,5% pour le taux à un an et 3,7% pour le taux à trois mois (Bloomberg, mai 2024). Le marché anticipe plusieurs baisses de taux, anticipations non sans conséquences sur les stratégies d’allocation des ressources des entreprises, comme en atteste l’emballement sur le marché obligataire en mai 2024.
  • Le monde post-covid, l’inflation, le contexte géopolitique, etc. ont entraîné une augmentation des défaillances des entreprises françaises. Avec plus de 57 000 procédures ouvertes en 2023, le nombre de défaillances est en augmentation de 36% par rapport à 2022, entraînant des disruptions sur la chaîne d’approvisionnement, avec un impact sur les liquidités des entreprises.
  • La donnée est devenue indispensable dans la prise de décision des directions financières, mais les outils vieillissants des banques rendent son accès et son actualisation difficiles, avec des conséquences importantes sur la gestion quotidienne des liquidités de l’entreprise. 
  • L’ère de la transformation numérique augmente la vulnérabilité des entreprises. Les cyberattaques deviennent de plus en plus complexes avec des répercussions financières sévères. Dans son Global risk report, le forum économique mondial classe le risque cyber au 5ᵉ rang des risques mondiaux pour 2024 et au 4ᵉ rang dans les deux années. 

Ainsi, l’optimisation des liquidités ne se résume plus à la simple maximisation de leur rendement, mais davantage à la maximisation de leur rendement sous les contraintes de pouvoir :

  • Protéger, gérer et piloter avec précision les flux. 
  • Recouvrer ses créances et honorer ses obligations financières, sans imposer de pression sur le BFR.
  • Anticiper et investir selon la forme de la courbe des taux.

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Memo Bank est récompensée dans la catégorie « Best API initiative » par The Digital Banker

En novembre 2023, l’API bancaire Premium de Memo Bank a été récompensée par les Trophées DAF dans la catégorie « Innovation et Transformation ».

À peine quatre mois après cette distinction, notre API Premium continue d’impressionner les experts financiers, cette fois à l’échelle internationale, faisant remporter à Memo Bank le prix de « Best API initiative ». Ce prix a été décerné par The Digital Banker, un acteur majeur de l’information, de la veille économique et de la recherche dans le secteur des services financiers.

Avec cette nouvelle distinction, Memo Bank se positionne aux côtés d’entreprises internationales de renom telles que HSBC, Santander ou American Express, également lauréates, et continue de démontrer l’impact significatif de son offre bancaire sur l’industrie financière.

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Memo Bank est récompensée dans la catégorie « Best API initiative » par The Digital Banker

En novembre 2023, l’API bancaire Premium de Memo Bank a été récompensée par les Trophées DAF dans la catégorie « Innovation et Transformation ».

À peine quatre mois après cette distinction, notre API Premium continue d’impressionner les experts financiers, cette fois à l’échelle internationale, faisant remporter à Memo Bank le prix de « Best API initiative ». Ce prix a été décerné par The Digital Banker, un acteur majeur de l’information, de la veille économique et de la recherche dans le secteur des services financiers.

Avec cette nouvelle distinction, Memo Bank se positionne aux côtés d’entreprises internationales de renom telles que HSBC, Santander ou American Express, également lauréates, et continue de démontrer l’impact significatif de son offre bancaire sur l’industrie financière.

Notre interface repensée pour accompagner au mieux nos clients

Dans un souci de toujours proposer la meilleure expérience bancaire à nos clients, nous faisons aujourd’hui évoluer l’interface de l’espace client Memo Bank.

Que faire avec l’API bancaire de Memo Bank ?

Les banques traditionnelles françaises se sont contentées de développer des API Open Banking (DSP2) ou des API limitées à quelques opérations pour une clientèle de grands comptes. Memo Bank rompt avec cette tendance en proposant une API bancaire Premium permettant d’automatiser des chaînes entières d’opérations bancaires, rationalisant ainsi les tâches répétitives et limitant les risques d’erreurs.

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Optimisation des liquidités dans un contexte incertain

L’optimisation des liquidités, c’est-à-dire les mécanismes visant à protéger, gérer et valoriser les flux et trésorerie d’une entreprise, n’est pas une problématique récente. Cependant, le contexte actuel rend cette optimisation plus difficile : 

  • Les secousses traversées par le Crédit Suisse et la SVB en 2023 démontrent qu’au-delà des services qu’ils proposent, la solidité des partenaires financiers est un critère décisif pour les entreprises cherchant à leur confier leurs liquidités. 
  • En juin 2024, la BCE a abaissé ses taux directeurs de 25 points de base, premier assouplissement de sa politique monétaire depuis 2019. Cependant, à 3,75%, le taux de dépôts continue d’offrir des opportunités intéressantes pour valoriser les liquidités de court terme. 
  • La France connaît une courbe des taux inversée : le taux sur titres d’État français à 10 ans s’élève à 3,13%, contre 3,5% pour le taux à un an et 3,7% pour le taux à trois mois (Bloomberg, mai 2024). Le marché anticipe plusieurs baisses de taux, anticipations non sans conséquences sur les stratégies d’allocation des ressources des entreprises, comme en atteste l’emballement sur le marché obligataire en mai 2024.
  • Le monde post-covid, l’inflation, le contexte géopolitique, etc. ont entraîné une augmentation des défaillances des entreprises françaises. Avec plus de 57 000 procédures ouvertes en 2023, le nombre de défaillances est en augmentation de 36% par rapport à 2022, entraînant des disruptions sur la chaîne d’approvisionnement, avec un impact sur les liquidités des entreprises.
  • La donnée est devenue indispensable dans la prise de décision des directions financières, mais les outils vieillissants des banques rendent son accès et son actualisation difficiles, avec des conséquences importantes sur la gestion quotidienne des liquidités de l’entreprise. 
  • L’ère de la transformation numérique augmente la vulnérabilité des entreprises. Les cyberattaques deviennent de plus en plus complexes avec des répercussions financières sévères. Dans son Global risk report, le forum économique mondial classe le risque cyber au 5ᵉ rang des risques mondiaux pour 2024 et au 4ᵉ rang dans les deux années. 

Ainsi, l’optimisation des liquidités ne se résume plus à la simple maximisation de leur rendement, mais davantage à la maximisation de leur rendement sous les contraintes de pouvoir :

  • Protéger, gérer et piloter avec précision les flux. 
  • Recouvrer ses créances et honorer ses obligations financières, sans imposer de pression sur le BFR.
  • Anticiper et investir selon la forme de la courbe des taux.

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Optimisation des liquidités dans un contexte incertain

L’optimisation des liquidités, c’est-à-dire les mécanismes visant à protéger, gérer et valoriser les flux et trésorerie d’une entreprise, n’est pas une problématique récente. Cependant, le contexte actuel rend cette optimisation plus difficile : 

  • Les secousses traversées par le Crédit Suisse et la SVB en 2023 démontrent qu’au-delà des services qu’ils proposent, la solidité des partenaires financiers est un critère décisif pour les entreprises cherchant à leur confier leurs liquidités. 
  • En juin 2024, la BCE a abaissé ses taux directeurs de 25 points de base, premier assouplissement de sa politique monétaire depuis 2019. Cependant, à 3,75%, le taux de dépôts continue d’offrir des opportunités intéressantes pour valoriser les liquidités de court terme. 
  • La France connaît une courbe des taux inversée : le taux sur titres d’État français à 10 ans s’élève à 3,13%, contre 3,5% pour le taux à un an et 3,7% pour le taux à trois mois (Bloomberg, mai 2024). Le marché anticipe plusieurs baisses de taux, anticipations non sans conséquences sur les stratégies d’allocation des ressources des entreprises, comme en atteste l’emballement sur le marché obligataire en mai 2024.
  • Le monde post-covid, l’inflation, le contexte géopolitique, etc. ont entraîné une augmentation des défaillances des entreprises françaises. Avec plus de 57 000 procédures ouvertes en 2023, le nombre de défaillances est en augmentation de 36% par rapport à 2022, entraînant des disruptions sur la chaîne d’approvisionnement, avec un impact sur les liquidités des entreprises.
  • La donnée est devenue indispensable dans la prise de décision des directions financières, mais les outils vieillissants des banques rendent son accès et son actualisation difficiles, avec des conséquences importantes sur la gestion quotidienne des liquidités de l’entreprise. 
  • L’ère de la transformation numérique augmente la vulnérabilité des entreprises. Les cyberattaques deviennent de plus en plus complexes avec des répercussions financières sévères. Dans son Global risk report, le forum économique mondial classe le risque cyber au 5ᵉ rang des risques mondiaux pour 2024 et au 4ᵉ rang dans les deux années. 

Ainsi, l’optimisation des liquidités ne se résume plus à la simple maximisation de leur rendement, mais davantage à la maximisation de leur rendement sous les contraintes de pouvoir :

  • Protéger, gérer et piloter avec précision les flux. 
  • Recouvrer ses créances et honorer ses obligations financières, sans imposer de pression sur le BFR.
  • Anticiper et investir selon la forme de la courbe des taux.

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Guide du ratio de partage des risques (ratio d’endettement)

Le ratio de partage des risques est égal au rapport entre la somme de vos dettes bancaires, et la sommes de vos fonds propres :

Ratio de partage des risques = Dettes bancaires / Fonds propres

Ce ratio compare les deux principales ressources qu’utilise votre entreprise pour se financer : les fonds propres et les financements bancaires.

Les fonds propres de votre entreprise se composent de :

  • son capital social ;
  • ses réserves ;
  • son résultat ;
  • ses provisions réglementées ;
  • ses subventions d’investissement.

Les dettes bancaires intègrent :

  • les dettes court terme : les dettes inférieures à un an, comme les autorisations de découvert ;
  • les dettes à moyen ou long termes : emprunt bancaire, crédit-bail, location financière.

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Guide du ratio de partage des risques (ratio d’endettement)

Le ratio de partage des risques est égal au rapport entre la somme de vos dettes bancaires, et la sommes de vos fonds propres :

Ratio de partage des risques = Dettes bancaires / Fonds propres

Ce ratio compare les deux principales ressources qu’utilise votre entreprise pour se financer : les fonds propres et les financements bancaires.

Les fonds propres de votre entreprise se composent de :

  • son capital social ;
  • ses réserves ;
  • son résultat ;
  • ses provisions réglementées ;
  • ses subventions d’investissement.

Les dettes bancaires intègrent :

  • les dettes court terme : les dettes inférieures à un an, comme les autorisations de découvert ;
  • les dettes à moyen ou long termes : emprunt bancaire, crédit-bail, location financière.

Guide du ratio du coût de la dette bancaire

Le ratio du coût de la dette bancaire est égal au rapport entre la somme de vos dettes et votre excédent brut d’exploitation (EBE) :

Ratio du coût de la dette bancaire = Dettes / Excédent brut d’exploitation

Pour calculer le ratio de capacité de remboursement, vous devez donc connaître votre excédent brut d’exploitation, aussi appelé EBE. Mais qu’est-ce que l’EBE et comment se calcule-t-il ?

Guide du ratio de capacité de remboursement

Le ratio de capacité de remboursement est égal au rapport entre la somme de vos dettes, et votre capacité d’autofinancement :

Ratio de capacité de remboursement = Dettes / Capacité d’autofinancement

Pour calculer votre ratio de capacité de remboursement, vous devez donc connaître votre capacité d’autofinancement, aussi appelée CAF. Mais qu’est-ce que la CAF et comment se calcule-t-elle ?

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