Alma, l’obsession de l’automatisation financière

Pour faire face à cette croissance rapide et aux volumes importants de transactions, Alma a fait le choix de l’hyper-automatisation de ses processus financiers. « Alma est obsédée par la solidité de sa stack financière. Nous avons construit notre propre Core Finance System », déclare Simon Shohet, Financial Business Partner chez Alma. 

La mission d’Alma est simple : transférer l’argent des consommateurs aux marchands sans friction. Pour réussir à grande échelle, Alma mise sur l’automatisation. Moins il y a d’intervention humaine dans les paiements, moins il y a d’erreurs. Cette approche rend les processus plus simples et le système plus évolutif. Ainsi, Alma peut gérer efficacement un volume croissant de transactions tout en maintenant une fiabilité optimale.

« En ce qui concerne l’orchestration des paiements, nous avons rapidement réalisé que les banques traditionnelles avaient parfois du mal à opérer les flux sans intervention humaine. Nous sommes allés chercher des acteurs plus modernes et fiables », poursuit Simon Shohet. 

Concrètement, Alma a mis en place les actions suivantes :

• Centralisation des opérations et réduction du nombre de comptes bancaires pour éviter de complexifier inutilement sa gestion financière. 
• Automatisation des virements : pour réduire les risques opérationnels et de réputation liés aux processus manuels, Alma a automatisé ses virements via API, notamment ceux destinés à payer les marchands. 
• Utilisation d’API : Alma privilégie les banques modernes comme Memo Bank qui proposent des API bancaires premium ou les API de fintech pour automatiser les transactions et les échanges d’informations. 
• Génération d’IBAN virtuels à la volée : un IBAN virtuel (appelé aussi vIBAN) est associé à la plupart des clients ou fournisseurs afin d’accélérer le rapprochement bancaire. 
• Mise en place de soldes cibles : pour simplifier la gestion quotidienne de la trésorerie, Alma a défini des soldes cibles sur ses comptes Memo Bank afin de transférer les excédents de trésorerie sur un compte mieux rémunéré. 

Avec sa croissance exponentielle, l’optimisation et la valorisation des liquidités sont devenues un enjeu stratégique. C’est ainsi qu’Alma a mis en place une série d’actions pour améliorer sa gestion du cash : 

• Surveillance automatique quotidienne des flux de trésorerie ;
• Optimisation des délais de paiement des fournisseurs ;
• Mise en place du débit différé ;
• Rémunération de la trésorerie. 

« Nous avons opté pour des comptes de placements hyper liquides — c’est notre choix actuel — sans placement à terme, car nous estimons que le gap de liquidité et la complexité supplémentaire de la gestion de trésorerie ne justifient pas l’écart de trésorerie », explique Simon Shohet. Afin de maximiser la rémunération de leur trésorerie, chaque jour à 23 h, les excédents de trésorerie de la journée sont automatiquement versés sur le compte Booster, un compte d’épargne rémunéré à 80 % de l’€STR et sans risque sur le capital.