Votre banque ou votre PSP peut vous facturer des frais différents selon le type de paiement en échec. Les rejets et refus, qui surviennent avant le règlement, peuvent ne pas être facturés. Les retours, qui surviennent après le règlement, peuvent être facturés car ils indiquent généralement une défaillance du service ou un défaut des biens fournis. Pour en savoir plus sur notre facturation, cliquez ici. Il est recommandé de consulter les conditions tarifaires de votre banque ou de votre PSP pour déterminer quelles R-Transactions peuvent entraîner des frais supplémentaires.
Les coûts habituels incluent déjà l’accès à une solution d’encaissement par prélèvement SEPA. Celle-ci peut être facturée sous la forme d’un abonnement mensuel ou d’une tarification unitaire. Des frais additionnels peuvent aussi être facturés en fonction du nombre de prélèvements effectués et/ou de leur montant.
S’ajoutent ensuite les coûts directs et indirects liés aux échecs de paiement. Les coûts directs correspondent généralement à des frais unitaires par prélèvement facturés par votre banque ou votre PSP. Les coûts indirects, quant à eux, désignent les pertes financières supportées par votre entreprise en raison de ces incidents. Le prélèvement SEPA vous permet de mieux maîtriser la réception des paiements et de planifier les dates qui vous conviennent. Cependant, si les paiements de vos clients tardent à être encaissés avec succès, les revenus sur lesquels vous comptez seront perçus plus tard que prévu, ce qui exerce une pression supplémentaire sur votre fonds de roulement, sans compter les éventuels dommages réputationnels ou impacts opérationnels.
Si votre entreprise enregistre un nombre important de paiements qui ont échoués, votre banque ou votre PSP peut vous demander de bloquer une somme d’argent sur votre compte. Ce montant, qui prend la forme soit d’un pied de compte (fonds simplement immobilisés), soit d’un gage d’espèces (somme bloquée avec une garantie juridique), vise à couvrir les risques financiers liés à d’éventuels remboursements. Il permet à la banque ou au PSP de garantir la restitution des fonds aux clients débiteurs en cas de contestation de prélèvement ou de suspicion de fraude, même si votre entreprise ne dispose pas des liquidités nécessaires à ce moment-là.