Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Brice Boulesteix
27 août 2021
La newsletter Memo Bank du 27 août 2021
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Dans La révolte des premiers de la classe, livre paru en 2017 aux éditions Arkhé, le journaliste Jean-Laurent Cassely se demandait pourquoi certains cadres supérieurs décidaient de tourner le dos à leur emploi de bureau pour se reconvertir dans des métiers manuels, comme fromager, vigneron, ou réparateur de vélos. Comment se fait-il que des diplômés du supérieur, qui ont travaillé dur pour se faire une place dans les firmes les plus sélectives, décident de se reconvertir dans des métiers manuels bien moins rémunérateurs ? Réponse de Jean-Laurent Cassely : si des cadres supérieurs décident de troquer leur costume Lanvin contre des pains au levain, c’est parce que les professions intellectuelles ne permettent pas toujours aux employés du tertiaire de s’y réaliser, d’y trouver pleinement leur compte. Faute de répondre aux nouvelles attentes des jeunes diplômés, les grandes entreprises voient une partie d’entre eux partir vers d’autres cieux.
Bien que la tendance débusquée par Jean-Laurent Cassely traduise un malaise dans certains métiers de service, elle ne semble pas avoir été significative sur le plan statistique. Il n’y a pas eu d’exode massif. Les diplômés du supérieur n’ont pas tous quitté leurs bureaux pour ouvrir un « bar à pain » dans le 11e arrondissement de Paris. Si cela avait été le cas, si les cadres s’étaient reconvertis en masse dans des métiers manuels, la France ne compterait pas actuellement 9 000 postes de boulangers à pourvoir. Hélas, la pénurie de boulangers n’est que le symptôme d’un problème plus large, plus profond. D’après le dernier point de conjoncture de la Banque de France, plus de la moitié des entreprises du bâtiment et des services ont du mal à recruter en ce moment. Du côté des PME, les difficultés de recrutement seraient même exacerbées, puisque la dernière enquête de conjoncture menée par Bpifrance a montré que 84 % des PME peinaient à recruter. Même les entreprises du numérique en sont réduites à employer les grands moyens pour trouver des personnes qualifiées par les temps qui courent.
À en croire Patrick Artus, l’économiste en chef de Natixis, les entreprises françaises compteraient actuellement plus de 300 000 postes à pourvoir, autant de places qui, si elles étaient pourvues, permettraient aux dirigeants de relancer leur affaire plus rapidement. Comment en sommes-nous arrivés là ? En cause : le déficit de compétences dans certains métiers. Les entreprises ne manquent pas de bras, elles manquent d’employés qualifiés. Il n’y a tout simplement pas assez de chauffagistes pour répondre aux demandes du bâtiment. Même chose pour les chauffeurs routiers. Dans ces conditions, les employeurs semblent prêts à faire des efforts financiers pour attirer (et retenir) les employés les plus expérimentés. Le Monde cite le cas d’une entreprise de transport routier qui a augmenté le salaire de ses chauffeurs de 20 % dans le but de les garder. Les chauffeurs en question gagnent désormais 50 000 € par an (en brut et primes incluses).
Pour François Asselin, président de la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), la menace qui plane sur l’économie française n’est pas celle d’une vague de défaillances, mais celle d’un enlisement de la reprise. Si elles ne retrouvent pas rapidement un niveau d’activité normal, les entreprises françaises devront tirer sur leur trésorerie, ce qui pourrait se traduire par des faillites à partir de mars 2022, date à partir de laquelle la plupart des entreprises devront commencer à rembourser leur prêt garanti par l’État (PGE). Quand on sait qu’avant la crise, 20 % des PME n’avaient pas suffisamment d’argent dans leurs caisses (fonds propres) pour contrebalancer leur niveau d’endettement (déjà trop élevé), il y a de quoi redouter une reprise timorée.
Le mois dernier, nous avons parlé des 200 milliards d’euros d’aides accordés par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire. Un premier bilan des mesures de soutien financier a permis de montrer que les aides de l’État ont globalement profité aux entreprises qui en avaient le plus besoin. Bien que les aides aient été accordées de manière inconditionnelle, c’est-à-dire sans que les entreprises qui en ont bénéficié n’aient vraiment eu besoin de se justifier, il n’y a pas eu d’effet d’aubaine. En dépit de ce bilan rassurant, et alors que l’activité économique repart, le gouvernement semble décidé à changer de doctrine budgétaire. Le ministre de l’Économie vient en effet d’annoncer que la période du « quoi qu’il en coûte » était révolue. L’époque du soutien financier inconditionnel est finie, terminée. Comme on ne supprime que ce qu’on remplace, Bruno Le Maire a aussi déclaré que le gouvernement était entré dans une nouvelle phase budgétaire, celle du soutien « sur-mesure » aux entreprises.
Qu’est-ce qui va changer ? À partir de maintenant, les aides seront réservées aux entreprises qui en ont vraiment besoin — et qui peuvent le prouver. Les seuls secteurs susceptibles d’être soutenus par le gouvernement sont ceux qui souffrent de la mise en place du passe sanitaire. Si le gouvernement entend compenser les effets négatifs du passe sanitaire sur l’activité des restaurants ou des cinémas, par exemple, il ne prévoit pas de continuer à soutenir toutes les entreprises de manière indifférenciée. Le robinet de la dépense publique semble donc en train de se refermer. Les entreprises qui auraient besoin d’un ultime apport financier exceptionnel ont jusqu’à la fin de l’année pour solliciter un prêt garanti par l’État (PGE) auprès de leur banquier. À partir de l’année prochaine (2022), le PGE ne sera plus proposé par les banques. Il redeviendra citrouille et sera remplacé par un crédit de trésorerie ordinaire. Comme les crédits de trésorerie ordinaires ne seront pas couverts par la garantie de l’État, les banques les accorderont sans doute moins facilement qu’elles n’ont accordé le PGE. À moins que le PGE ne soit prolongé une fois de plus d’ici là…
Une habitante de Pontarlier (Doubs) a déposé un chèque de 75 € à la banque et son chèque a bien failli lui rapporter 664 000 €. En cause : un automate de remise de chèques défaillant (ou très généreux). Après intervention de la banquière, la cliente n’a pas reçu 664 000 € sur son compte, ni même 332 000 €, mais bien 75 €. capital.fr
Quand La Menace fantôme, le quatrième opus de la saga Star Wars, est sorti en France en 1999, c’est une PME de Cholet (Maine-et-Loire) qui a obtenu l’exclusivité de la distribution de certains produits dérivés. Par hasard, ou par prescience, les employés de la PME en question portaient déjà tous un masque à l’époque. ina.fr
Si vous gérez une entreprise et que vous évoluez dans un secteur plutôt épargné par la crise économique et sanitaire, découvrez comment financer votre besoin en fonds de roulement (BFR) pour profiter pleinement de la reprise. memo.bank/magazine
Introduites dans les années 1960, les bandes magnétiques noires qui se trouvent au dos des cartes bancaires vont progressivement disparaître chez MasterCard. À partir de 2024, les nouvelles cartes MasterCard ne seront plus équipées de bande magnétique. Elles disparaîtront complètement de la circulation à partir de 2033. mastercard.com (article en anglais)
Pour l’Express, la recrudescence de cyber-attaques constitue une nouvelle pandémie. À moins qu’il ne s’agisse d’un nouveau réchauffement climatique ? Car contrairement à un virus, qui apparaît sans prévenir, les risques informatiques sont connus (et ignorés) depuis longtemps, eux aussi. lexpress.fr (article payant)
Si vous avez des titres-restaurant, vous pourrez dépenser jusqu’à 38 € par jour dans les restaurants jusqu’au 28 février 2022. À moins que vous ne tombiez sur un terminal de paiement aussi généreux que les automates de Pontarlier, il est peu probable que vos 38 € se transforment en 664 000 €. Mais qui sait… lemonde.fr
Dans la plupart des 38 pays membres de l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 30 % à 50 % des PME (10 à 250 employés) déclarent avoir accentué leur utilisation du numérique depuis le début de la crise sanitaire. Certaines ont par exemple ouvert une page Facebook pour communiquer avec leurs clients pendant que d’autres se sont mises à vendre leurs produits en ligne. C’est ce qui ressort d’une récente étude de l’OCDE consacrée aux effets de la crise du Covid-19 sur les PME.
« En vérité, ils [les hackers] finissent par devenir les meilleurs collaborateurs du système, car pour les neutraliser on devra innover encore plus et avec une plus grande rapidité. C’est un cercle diabolique dans lequel le contestateur potentialise ce qu’il croit détruire. »
— Umberto Eco (traduction de 2017). Chroniques d’une société liquide.
Nous recrutons une personne au poste d’Inside sales pour nous aider à perfectionner nos campagnes de prospection. Si ABC vous fait plus penser à Alec Baldwin qu’aux trois premières lettres de l’alphabet, écrivez-nous.
Brice Boulesteix
Rédacteur
Notre site Internet se transforme pour mieux refléter la progression de la valeur ajoutée de Memo Bank. Qu’il s’agisse de nos clients et de leurs besoins, des évolutions du marché bancaire, ou encore de nos services et de la technologie développée… l’écosystème de Memo Bank a profondément évolué ces dernières années. Ces changements se sont naturellement traduits dans notre offre, à laquelle nous avons souhaité donner vie à travers notre nouveau site Internet. Après plusieurs mois de travail intense, c’est désormais chose faite. Découvrez pourquoi et comment le site de Memo Bank s’est métamorphosé.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
Memo Bank est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 13.076.278,74 € agréée en qualité d’établissement de crédit par la Banque Centrale Européenne (Sonnemannstrasse 22, 60314 Frankfurt am Main, Allemagne) et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (4 place de Budapest, 75009 Paris).
Cas d’usage
De nombreux fournisseurs et prestataires exigent le paiement d’un acompte ou de la totalité d’une facture avant l’envoi d’une commande