Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Brice Boulesteix
26 août 2022
La newsletter Memo Bank du 26 août 2022.
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 août, le centre hospitalier sud francilien (CHSF), situé à Corbeil-Essonnes, a été victime d’une cyber-attaque. En quelques heures, la quasi-totalité du parc informatique de l’hôpital s’est retrouvée paralysée par un rançongiciel. Mise à part la maternité, la plupart des services de l’hôpital tournent depuis au ralenti, avec du papier et des crayons pour seuls outils. Les patients à risque sont envoyés dans des hôpitaux voisins, pendant que les examinateurs en sont réduits à graver sur des CD les résultats qui sortent de leur machine, pour conserver les données des patients en lieu sûr, c’est-à-dire hors ligne. De leur côté, les pirates à l’origine de la cyber-attaque n’ont pas tardé à se manifester. Ils réclament 10 millions d’euros pour débloquer le système informatique de l’hôpital.
Cette nouvelle cyber-attaque intervient après les piratages qui ont frappé les hôpitaux de Dax, Villefranche-sur-Saône, et Rouen. La série continue. Mais pourquoi les pirates s’acharnent-ils sur les hôpitaux ? C’est la question posée par France Info, et la réponse est hélas simple : parce que ça peut rapporter gros. La rançon représente une première source de profit pour les pirates, bien sûr, mais les hôpitaux rechignent de plus en plus à sortir le chéquier, préférant repartir d’une page blanche, comme à Dax, quitte à perdre les données de leurs patients. Qu’à cela ne tienne, si l’hôpital refuse de payer, les pirates peuvent quand même se faire du beurre sur le dos de ce dernier, en revendant les dossiers médicaux des patients au marché noir, où leur valeur peut atteindre 300 €/pièce.
En plus d’être attirés par l’appât du gain, les pirates s’intéressent aussi aux systèmes informatiques des hôpitaux… parce qu’ils peuvent s’y introduire facilement. Et pour cause : certains CHU n’emploient qu’une seule personne pour gérer la sécurité de leur parc informatique, et cette personne doit composer avec des réseaux plus ou moins bien configurés, des machines plus ou moins à jour, et des failles potentielles à tous les étages. L’hôpital sert à soigner, et quand on est occupé à soigner toute la journée, on manque forcément de temps et de personnel pour installer la dernière version de Windows. C’est en tout cas ce que semble reconnaître, en creux, le ministère de la Santé, quand il écrit que « le numérique apparaît souvent comme un risque secondaire, lointain, et abstrait » dans les hôpitaux. Al Pacino disait exactement la même chose, en 1995, dans le film Heat, quand il admettait avoir du mal à s’intéresser à la cuisson de son poulet alors qu’ils devait élucider un triple meurtre. Quand on est absorbé par un sujet, tous les autres sujets deviennent secondaires.
Le hic, c’est que l’informatique s’est immiscée dans la plupart des secteurs, y compris ceux qui semblaient jusque-là éloignés de l’informatique, comme le secteur de la santé. Le numérique a progressivement « dévoré le monde », selon la formule de l’investisseur américain Marc Andreessen, si bien que tous les secteurs doivent s’en préoccuper, sous peine de voir leurs activités principales menacées par le piratage d’appareils numériques secondaires. Et nul besoin d’avoir un parc de 10 000 ordinateurs pour être victime d’une fraude informatique : les restaurateurs des Pyrénées-Orientales, qui ne possèdent souvent pour seul appareil électronique qu’un terminal d’encaissement, sont eux aussi victimes de pirates qui utilisent le levier du numérique pour détourner des fonds à leur profit… Le numérique a dévoré le monde, et toutes les entreprises font désormais de la cyber-sécurité à des degrés plus ou moins avancés.
Cette fois ça y est, c’est la quille pour le prêt garanti par l’État (PGE). Depuis le 30 juin dernier, les banques ne peuvent plus distribuer de PGE aux entreprises. À dire vrai, elles n’en proposaient déjà plus beaucoup depuis la fin de l’été 2020, faute de demande, mais le gouvernement avait néanmoins décidé de prolonger la commercialisation du PGE à deux reprises, pour ménager un accès au crédit aux entreprises en difficulté. Un peu plus de deux ans après sa mise en place, le PGE tire donc sa révérence. Pour les 700 000 entreprises qui ont eu recours à ce crédit de trésorerie, l’heure est désormais au remboursement.
Où en sommes-nous ? D’après les chiffres de la Fédération bancaire française, qui s’est penchée sur les 647 000 PGE accordés entre mars 2020 et décembre 2021, 11 % des PGE ont été intégralement remboursés dans les douze mois qui ont suivi leur octroi, et ce, alors que les dirigeants pouvaient étaler leurs remboursements sur 4 années. À l’autre bout du spectre, 57 % des entreprises ayant eu recours au PGE ont demandé une deuxième année de différé de remboursement, ce qui leur a permis de commencer à rembourser en 2022 le PGE qui leur avait été accordé en 2020.
Est-ce que toutes les entreprises vont pouvoir rembourser leur PGE intégralement ? Dans l’ensemble, oui. La FBF ne communique pas sur les défauts de remboursement pour le moment, mais à en croire la dernière enquête trimestrielle menée par Bpifrance, seuls 6 % des dirigeants de PME craignent de ne pas pouvoir rembourser intégralement leur PGE, ce qui semble cohérent avec ce que prévoyait la Banque de France dès 2021.
De son côté, la Cour des comptes estime que seules 3 à 4 % des entreprises ayant sollicité un PGE ne parviendront pas à le rembourser intégralement, ce qui représenterait une perte nette pour les finances publiques de l’ordre de 1,5 milliard d’euros — car c’est l’État qui rembourse (en partie) la banque si une entreprise ne peut pas honorer ses mensualités. Attention tout de même : cette fourchette a été établie avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et avant la reprise de l’inflation. Le taux de défaut final pourrait donc être supérieur à 4 %. Étant donné que certaines entreprises ont jusqu’à 2026 pour rembourser leur PGE, il va falloir patienter un peu avant de connaître le coût réel du PGE pour les finances publiques.
Dans la rubrique « tout est numérisé désormais donc tout peut être piraté », découvrez les pirates qui arrondissent leurs fins de mois en revendant des points de fidélité McDonalds. lemonde.fr (article payant)
Pour déjouer le principe de Peter, nous avons rendu le management facultatif chez Memo Bank. Notre DRH, Cécile, a pris le temps d’expliquer pourquoi nous avons fait ce choix, et ce que cette décision implique pour les carrières au sein de Memo Bank. memo.bank/magazine
Un homme a passé huit heures sous terre, enseveli sous des gravats, après l’effondrement du tunnel qu’il creusait dans le but, semble-t-il, de s’introduire dans la salle des coffres d’une banque italienne. lefigaro.fr
Si vous entendez parler de « fin des taux négatifs » et que vous vous demandez pourquoi les taux en question étaient de mauvaise humeur, pessimistes, lisez la fiche produite par la Banque de France sur le sujet. banque-france.fr
La Banque d’Angleterre a estimé l’exposition des banques britanniques aux secteurs qui risquent d’être affectés par le changement climatique. Résultat : les banques britanniques ne sont pas plus exposées que leurs voisines européennes. bankunderground.co.uk
Le calendrier de généralisation de la facture électronique vient d’être confirmé. Les factures électroniques deviendront monnaie courante à partir de juillet 2024. entreprises.gouv.fr
65 000, c’est le nombre de postes vacants dans les banques allemandes, d’après une étude publiée par le journal Handelsblatt et relayée par Les Échos. La faute à des « restructurations » un peu trop ambitieuses, à un déficit d’apprentis, et à la concurrence des fintechs. De l’autre côté du Rhin, les banques françaises déclarent avoir embauché 40 000 personnes en 2021, soit 14 % de plus qu’en 2020. En France, la banque fait travailler environ 350 000 personnes.
« L’essentiel dans la vie est de s’équiper des bonnes œillères. »
— Sylvain Tesson (2019). Sur les chemins noirs.
Design. — Nous recrutons un ou une product designer pour nous aider à limiter la propagation des interfaces moches dans le monde.
Finance. — Nous avons un poste de responsable ALM à pourvoir. Si vous aimez répéter qu’Al Capone est tombé pour fraude fiscale, et non par pour meurtre ou banditisme, écrivez-nous.
Brice Boulesteix
Rédacteur
Notre site Internet se transforme pour mieux refléter la progression de la valeur ajoutée de Memo Bank. Qu’il s’agisse de nos clients et de leurs besoins, des évolutions du marché bancaire, ou encore de nos services et de la technologie développée… l’écosystème de Memo Bank a profondément évolué ces dernières années. Ces changements se sont naturellement traduits dans notre offre, à laquelle nous avons souhaité donner vie à travers notre nouveau site Internet. Après plusieurs mois de travail intense, c’est désormais chose faite. Découvrez pourquoi et comment le site de Memo Bank s’est métamorphosé.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
Memo Bank est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 13.076.278,74 € agréée en qualité d’établissement de crédit par la Banque Centrale Européenne (Sonnemannstrasse 22, 60314 Frankfurt am Main, Allemagne) et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (4 place de Budapest, 75009 Paris).
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