Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Brice Boulesteix
24 septembre 2021
La newsletter Memo Bank du 24 septembre 2021
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Si l’année 2020 fut une année d’annulations et de reports, l’année 1975 ne fut pas une année pour rien, elle, en tout cas pas sur le plan musical. Cette année-là, Bob Dylan sortit Blood on the Tracks et Pink Floyd lâcha Wish You Were Here dans la nature. Ces deux albums ont fait date, bien sûr, mais parmi tous les albums sortis en 1975, c’est le quatrième album de Supertramp, intitulé Crisis? What crisis?, qui semble le plus actuel. Pourquoi Crisis? What crisis? semble-t-il si contemporain ? Parce que le titre de cet album aurait tout aussi bien pu servir de titre au dernier baromètre de Bpifrance sur la trésorerie des PME. « La crise ? Quelle crise ? », voilà ce qu’est tenté de se dire le lecteur qui parcourt le baromètre assez rassurant que vient de mettre en ligne la banque publique d’investissement.
Si le dernier baromètre de Bpifrance rassure, c’est parce qu’il s’inscrit à la suite de rapports plus alarmants, publiés respectivement par la CPME et Euler Hermes. Alors qu’on pensait les PME essorées après un été compliqué, le baromètre de Bpifrance nous apprend que 80 % des dirigeants de TPE et de PME jugent l’état actuel de leur trésorerie « stable » ou « en amélioration ». Dit autrement, seuls 20 % des 671 chefs d’entreprise sondés par Bpifrance estiment que leur trésorerie s’est dégradée au cours de l’été 2021 — part la plus basse enregistrée depuis la création du baromètre, en 2017. Et tout ça, alors même que les délais de paiement continuent de s’allonger, ce qui contraint les PME à piocher dans leur trésorerie — pour faire le pont entre le moment où elles payent leurs fournisseurs (flux sortants) et le moment où elles reçoivent les paiements de leurs clients (flux entrants).
Qui dit trésorerie en hausse, dit perspectives d’investissement en hausse. 58 % des entrepreneurs interrogés par Bpifrance disent vouloir investir cette année. C’est un point de plus qu’en septembre 2019, avant « la crise ». À plus long terme, sur les 5 prochaines années, 29 % des dirigeants prévoient d’accroître leurs investissements dans la numérisation et l’automatisation de leur activité. Pour financer leurs projets, 80 % des entrepreneurs interrogés comptent recourir à des crédits d’investissement. À l’autre bout du spectre, seuls 12 % des chefs d’entreprise disent avoir eu du mal à obtenir des crédits de trésorerie dernièrement — un plus bas depuis 2017. Ce n’est sans doute pas un hasard si cette part (de refus) correspond plus ou moins à la part d’entreprises jugées « fragiles » par Euler Hermes (13 %).
En dépit de tous ces signaux positifs, un sujet préoccupe les dirigeants de PME en ce moment ; ce sujet, c’est le recrutement. 56 % des chefs d’entreprise considèrent que leur relance est freinée par leurs difficultés de recrutement. Est-ce à dire que les PME vont devoir apprendre à composer avec des employés à la fois plus exigeants et moins fidèles ? Oui et non. Si le marché du travail semble avoir tourné à l’avantage des salariés depuis la fin des épisodes de confinement, les difficultés de recrutement des PME ne sont pas nouvelles. En novembre 2019, c’est-à-dire avant « la crise », 59 % des dirigeants disaient déjà avoir du mal à recruter — 3 points de plus qu’actuellement. En matière de recrutement, le « monde d’après » semble donc ressembler beaucoup au « monde d’avant ». Les entreprises changent, se transforment, s’adaptent, mais les problèmes auxquels elles font face restent plus ou moins les mêmes, inexorablement.
Et le prêt garanti par l’État (PGE) dans tout ça ? Que deviennent les 41 500 PME qui ont obtenu un PGE ? À en croire Bpifrance, 37 % des PME qui ont eu recours au PGE ne s’en sont « peu ou pas du tout » servi. À l’inverse, 28 % des chefs d’entreprise ayant recouru au PGE déclarent avoir consommé la « quasi-totalité » de leur prêt, une part en hausse de 7 points par rapport au mois d’avril 2021. Les banques doivent-elles s’attendre à des défauts de remboursement à la pelle en mars 2022, date à partir de laquelle bon nombre de PME devront commencer à rembourser le gros de leur PGE ? Pas forcément. Même si la prudence reste de mise, la part des dirigeants qui craignent de ne pas être en mesure de rembourser leur PGE est en légère baisse. Après avoir culminé à 8 % en février dernier, cette part vient de retomber à 5 %, ce qui semble être conforme aux prévisions de la Banque de France sur le même sujet. La crise ? Quelle crise ?
Les équipes de Bpifrance ne semblent pas avoir passé leur été à écouter Shine On You Crazy Diamond sous LSD, puisque la banque publique d’investissement vient de publier une nouvelle étude sur le rôle que les PME peuvent jouer dans la lutte contre le changement climatique. Cette nouvelle étude, intitulée Agir face aux enjeux climatiques, prolonge une autre étude publiée par Bpifrance en juillet 2020 sous le titre : Les dirigeants de PME face à l’urgence climatique. Dans son étude de juillet 2020, la banque publique d’investissement indiquait que 80 % des dirigeants de PME avaient déjà pris conscience de l’urgence climatique. Cette première étude montrait aussi que seuls 13 % des chefs d’entreprise se disaient prêts à réduire les émissions de gaz à effet de serre occasionnées par leur activité. À l’époque, Bpifrance avait conclu son rapport en insistant sur le fossé qui séparait la forte maturité des PME sur les enjeux climatiques et leur faible engagement dans la transition écologique.
Pour montrer aux dirigeants de PME que des actions en faveur du climat sont non seulement souhaitables mais tout à fait possibles, la nouvelle étude de Bpifrance regorge d’exemples. L’étude met à l’honneur onze entreprises, qui agissent pour transformer leur activité (transition bas carbone), tout en se prémunissant contre les effets du réchauffement (adaptation au dérèglement climatique). Les dirigeants curieux peuvent donc lire cette nouvelle étude comme un manuel. Pour aider les chefs d’entreprise à passer de la théorie à la pratique, Bpifrance a ratissé large, en allant à la rencontre d’entreprises qui emploient de 25 à 3 200 personnes. Tout est fait pour que les entrepreneurs puissent trouver dans cette étude un exemple à leur mesure, une situation qui ressemble à la leur, qu’il s’agisse du nombre d’employés ou du chiffre d’affaires réalisé.
Bpifrance cite le cas de Racer, une PME qui fabrique des gants destinés à la pratique du ski, de la moto, ou du parapente. Racer emploie 25 personnes en France, pour un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros (en 2019). Comment l’entreprise Racer s’est-elle adaptée au réchauffement climatique ? En se diversifiant dès les années 1970 pour ne plus dépendre du ski. Choix payant, car les hivers sont de moins en moins froids en Europe, ce qui rend la neige de plus en plus rare, et le ski de plus en plus cher. Comment Racer transforme-t-elle son activité pour réduire son empreinte écologique ? En travaillant avec du cuir recyclé ou en développant de nouveaux matériaux à base de fibres végétales. Racer propose aussi un service de réparation, qui permet aux clients de la marque d’étendre la durée de vie de leurs gants, un peu à la manière de ce que proposent déjà Patagonia, ou, plus proche de nous, J.M. Weston. Au total, Bpifrance montre que la lutte contre le réchauffement climatique n’est pas l’apanage des gouvernements et des grandes entreprises. Les PME peuvent aussi y contribuer, dès aujourd’hui.
Dans la rubrique « financements alternatifs », une employée d’agence de voyages, qui avait accès à la carte bancaire de Cristiano Ronaldo, en aurait profité pour dérober 288 000 € au footballeur portugais, en lui facturant de faux déplacements entre 2007 et 2010. capital.fr
Quand il n’est pas sur le tournage de Koh-Lanta, Denis Brogniart travaille à son domicile, chez lui. Dans cet entretien de 10 minutes, le présentateur de TF1 donne son avis sur le télétravail, le management, et la passion française pour le « présentéisme ». youtube.com
Une demi-journée par mois : c’est le temps qu’économise le cabinet de conseil aSpark depuis que sa fondatrice, Aurélie Gauthier, a ouvert son compte courant Memo Bank. Comme ils passent moins de temps à gérer leur trésorerie, les membres du cabinet peuvent passer plus de temps avec leurs clients. memo.bank
La plus grande usine de captage de dioxyde de carbone dans l’air vient d’ouvrir en Islande. Une fois capté, le CO2 est ensuite injecté dans du basalte, une roche poreuse, à 1 000 mètres de profondeur. Objectif : capter 4 000 tonnes de CO2 par an, pour commencer. latribune.fr
Le gouvernement vient de mettre à jour le guide de 93 pages qui recense toutes les aides destinées aux PME. Pour rappel, le PGE est disponible jusqu’à la fin de l’année. entreprises.gouv.fr
Qu’elle soit virile, molle, ou moite, la poignée de main a du souci à se faire. D’après les chiffres recueillis aux États-Unis par The Economist, alors que 61 % des hommes et 59 % des femmes serraient la main de leurs collègues en 2019 pour les saluer, seuls 28 % des hommes et 18 % des femmes ont l’intention de continuer à le faire. Les femmes américaines opteraient désormais majoritairement pour la salutation verbale, « sans contact », alors que leurs homologues masculins tendraient à se rabattre sur le fist bump, sorte de petite tape du poing. La bise ? Quelle bise ?
« N’abusez pas des poignées de main ; ne donnez votre main qu’à vos amis, et ne l’offrez jamais à un supérieur ; cet empressement est de bien mauvais ton et peut vous exposer à recevoir un affront. »
— Baronne de Fresne (1858). De l’usage et de la politesse dans le monde.
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Brice Boulesteix
Rédacteur
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Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
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Cas d’usage
De nombreux fournisseurs et prestataires exigent le paiement d’un acompte ou de la totalité d’une facture avant l’envoi d’une commande