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Écrit par Brice Boulesteix

Publié le

Succès du PGE. Prolongation.

La newsletter Memo Bank du 23 octobre 2020

Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque pour les PME qui ne réutilisent pas le même mot de passe pour tous leurs services en ligne.

Si vous nous connaissez déjà, merci de nous lire à nouveau. Et si vous nous découvrez, merci de nous accorder votre précieuse attention. Partagez votre découverte avec vos collègues en les invitant à s’abonner à leur tour : memo.bank/newsletter

À lire

Prolongation du prêt garanti par l’État

En mars dernier, le gouvernement a mis en place le prêt garanti par l’État (PGE), un crédit de trésorerie conçu pour donner de l’air aux entreprises en difficulté. Le PGE est un prêt bancaire, un prêt qu’une entreprise peut demander à sa banque, et dont une partie est garantie par l’État — ce qui couvre la banque et dispense le dirigeant de caution personnelle. Au moment où le PGE a été annoncé, il était question qu’il soit proposé par les banques jusqu’au 31 décembre 2020. Il était aussi question que les entreprises puissent commencer à le rembourser au bout de 12 mois. Alors que les premières échéances de remboursement approchent (mars 2021), des voix s’élèvent pour demander le droit de ne commencer à rembourser le PGE qu’au bout de 24 mois — et non pas 12. Bruno Le Maire semble favorable à une telle mesure, mais le ministre de l’Économie doit encore obtenir l’accord de la commission européenne avant de l’entériner. Une chose est d’ores et déjà sûre : les PGE vont être proposés par les banques jusqu’au 30 juin 2021, ce qui revient à prolonger leur existence de 6 mois par rapport à ce qui était initialement prévu.

Les PME européennes accusent le coup

En août dernier, le cabinet de conseil McKinsey a interrogé 2 200 PME européennes, réparties entre la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni. L’objectif ? Prendre le pouls des entreprises qui font tourner l’économie du vieux continent. Les résultats ? Alarmants. 7 PME sur 10 disent avoir vu leur chiffre d’affaires baisser durant la crise sanitaire, à tel point que 20 % des PME sondées déclarent avoir du mal à payer leurs salaires ou rembourser leurs crédits. Si la trésorerie des PME allemandes et françaises semble avoir moins souffert que celle des PME britanniques, espagnoles et italiennes, c’est bien en France que les chefs d’entreprise s’inquiètent le plus, puisque 13 % des dirigeants français interrogés s’attendent à devoir déposer le bilan dans les 6 mois. Pour s’en sortir, les entreprises européennes comptent sur les aides du gouvernement et une reprise économique rapide. D’après McKinsey, les PME qui tireront leur épingle du jeu sont celles qui profiteront de la crise économique pour se moderniser et se hisser au niveau de productivité des grandes entreprises (GE), celles qui emploient plus de 5 000 personnes.

Google veut former les PME à la cyber-sécurité

Contrairement aux attaques informatiques qui ciblent les grands groupes, les piratages subis par les PME font rarement les gros titres. Quand l’américain Garmin, un géant des systèmes de navigation (GPS), subit une attaque informatique qui paralyse son infrastructure informatique, c’est tout le secteur de l’aviation de tourisme qui se retrouve cloué au sol, incapable de voler car privé de GPS. Comme de telles attaques affectent beaucoup de monde, la presse en parle. Mais quand la petite ferronnerie du coin ou le cabinet d’architectes d’en face se fait pirater, qui en parle ? Pas grand monde, car peu de monde en fait les frais — en dehors de l’entreprise touchée.

Il s’ensuit que les PME ne se sentent pas vraiment concernées par les cyber-attaques, n’y voyant qu’un problème de grande entreprise, un problème de gros poisson. Pourtant, à en croire le syndicat des entreprises du numérique (SYNTEC), 77 % des cyber-attaques enregistrées en France visent des PME, des entreprises de moins de 250 salariés. Pour sensibiliser les dirigeants de PME à la sécurité informatique, le gouvernement a lancé des formations en ligne gratuites, en partenariat avec Google et la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD). Au programme : initiation à la cyber-sécurité, hygiène numérique pour le commerce en ligne, et conseils destinés aux personnes qui travaillent depuis chez elles. Prochaine séance de formation le jeudi 29 octobre à 16 h 30.

À parcourir

Deux ratons laveurs se sont infiltrés dans une banque californienne en passant par le conduit d’aération. Une fois à l’intérieur, les intrus ont retourné quelques poubelles avant d’être interceptés par l’équivalent local de la SPA. (BFM TV)

Le chanteur américain Kanye West aurait financé sa campagne présidentielle au moyen d’un crédit de plusieurs millions de dollars qu’il se serait accordé à lui-même. (Les Inrocks)

Qu’est-ce que le cyber-squattage et comment s’en prémunir ? (Europe 1) Comment la covid modifie notre comportement dans les ascenseurs. Ce qui était auparavant mal vu (ne pas dire bonjour ou tourner le dos à la porte) est désormais conseillé. Transmis à Calogero. (The Economist)

Un chercheur en cyber-sécurité néerlandais prétend s’être connecté au compte Twitter de Donald Trump, sans rien forcer, en devinant simplement son mot de passe. Le mot de passe du président américain ? Maga2020! (pour Make America Great Again). Et la validation en deux étapes alors ? Trump aurait choisi de ne pas l’activer. (volkskrant.nl)

Des chiffres

La Banque de France n’est pas uniquement présente à Paris et elle ne s’adresse pas exclusivement aux économistes. Si vous dirigez une PME et que vous avez des questions sur le financement de votre activité, vous pouvez contacter l’un des 102 « correspondants PME » de la Banque de France — il y en aurait au moins un par département. Un récent article de blog, publié par la Banque de France, nous apprend que les correspondants PME ont eu plus de 6 000 rendez-vous avec des dirigeants pendant le confinement. Sur quoi portaient les préoccupations des entrepreneurs à l’époque ? Sur des demandes de financement, dans plus de la moitié des cas, mais aussi sur des demandes de cotation pour bénéficier du PGE. Dès la fin du mois de mars, les questions liées au financement dominaient les échanges entre les correspondants PME et les dirigeants, le signe que ces derniers n’ont pas tardé à réagir.

Des lettres

« S’il y a tant de ressources en nous quand nous n’avons plus rien, de quoi ne serons-nous pas capables quand nous avons quelque chose ? »

— Jean Giono (1936). Les vraies richesses.

À pourvoir

Nous recrutons une personne au poste de chargé de développement commercial et de partenariats.

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