Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Brice Boulesteix
21 janvier 2022
La newsletter Memo Bank du 21 janvier 2022.
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Un bon moyen de savoir si une démarche administrative a des chances d’aboutir consiste à regarder combien d’intermédiaires séparent le demandeur, c’est-à-dire celui qui fait la démarche, du décideur, c’est-à-dire celui qui tranche. Peu ou pas d’intermédiaires ? Bon signe. Beaucoup d’intermédiaires ? Moins bon signe… Si vous devez traiter avec beaucoup d’interlocuteurs, préparez-vous à redoubler d’efforts pour parvenir à vos fins. Plus il y a d’intermédiaires entre le demandeur et le décideur, et plus le demandeur peut s’inquiéter. Inversement, si le demandeur traite directement avec le décideur, ses chances d’obtenir une réponse favorable (et rapide) augmentent.
Prenons un exemple. Quand le gouvernement a mis en place le prêt garanti par l’État (PGE), le 23 mars 2020, il a fait en sorte que les demandeurs (les entreprises) traitent directement avec les décideurs (les banques) — car le PGE est un crédit de trésorerie octroyé par les banques, pas par l’État. Simple et efficace. Résultat des courses : les banques françaises ont distribué 277 000 PGE entre le 23 mars et le 23 avril 2020, soit plus de 10 000 PGE accordés par jour travaillé. À l’époque, l’État voulait agir vite pour soutenir la trésorerie des entreprises, ce qu’il a fait en limitant le nombre d’intermédiaires dans la boucle.
Autre exemple : quand le gouvernement a ensuite accordé un an de répit supplémentaire aux entreprises qui devaient commencer à rembourser leur PGE au printemps 2021, les dirigeants concernés ont eu pour consigne de traiter directement avec leur banquier — le décideur. Simple et efficace. De leur côté, pour aller vite, les banques se sont alors engagées à accepter systématiquement les demandes de décalage de la date de début de remboursement du PGE. Résultat des courses : sur les 700 000 entreprises qui ont eu recours au PGE, plus de 300 000 ont demandé (et obtenu) un an de répit supplémentaire. Les entreprises concernées par ce report commenceront donc à rembourser au printemps 2022 le PGE qu’elles ont obtenu au printemps 2020.
Poursuivant sur sa lancée, le gouvernement vient d’annoncer un nouvel assouplissement des conditions de remboursement du PGE, par la voix du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. En quoi vont consister ces assouplissements ? Les entreprises qui ont du mal à rembourser leur PGE pourront bientôt : demander à décaler de six mois supplémentaires le début de leur remboursement (1), ou demander à étaler leurs remboursements sur quatre années supplémentaires (2). Si vous vous dites « je vais encore pouvoir négocier directement avec mon banquier et ça va passer crème comme la dernière fois », vous allez au devant de grandes déconvenues. Il y a une nouvelle règle cette fois, attention ! Pour cette nouvelle démarche, vous allez devoir traiter avec des intermédiaires…
Pour bénéficier d’un nouvel assouplissement de votre PGE, vous ne pourrez pas traiter directement avec votre banque. Avec qui allez-vous devoir négocier ? Le gouvernement prévoit deux cas de figure. Premier cas : si le montant total de votre PGE ne dépasse pas 50 000 €, vous devrez passer par la case médiation du crédit, avant de peut-être obtenir un assouplissement supplémentaire de la part de votre banquier — voilà qui fait un intermédiaire. Deuxième cas : si le montant de total de votre PGE dépasse 50 000 €, vous devrez passer par le filtre des conseillers départementaux de sortie de crise, avant que votre dossier n’arrive peut-être sur le bureau du médiateur du crédit, et in fine, sur celui de votre banquier — voilà qui fait deux intermédiaires.
Quand on sait que le montant moyen des PGE accordés aux PME dépasse le million d’euros, on comprend pourquoi le ministre de l’Économie a insisté sur les TPE lorsqu’il a présenté les nouvelles mesures d’assouplissement mises en place dans le cadre du PGE. De fait, la plupart des PME devraient être exclues de ces deux nouvelles mesures — décalage de six mois et étalement des remboursements sur quatre ans de plus. D’après la Fédération bancaire française, seules 25 000 à 30 000 entreprises pourraient bénéficier des nouveaux accommodements tout juste annoncés par Bruno Le Maire.
Bien sûr, rien n’empêche les PME de passer un coup de fil à leur conseiller départemental de sortie de crise. Tout est possible. Rien n’est interdit. Il est même possible que certains conseillers redirigent quelques PME vers la médiation du crédit. Mais le recours à la médiation du crédit est un recours parmi d’autres pour les conseillers de sortie de crise. Ces derniers peuvent aussi décider d’orienter une PME vers une procédure préventive collective, comme le mandat ad hoc. Dit autrement, l’assouplissement du PGE n’est qu’un recours parmi d’autres pour les PME en difficulté. Et si l’on en juge par le nombre d’intermédiaires à franchir pour y parvenir, ce ne sera certainement pas le recours le plus courant.
Comment va la vague de faillites qui devait submerger la France incessamment sous peu ? Pas très fort… Et pour cause, alors que l’INSEE recensait en moyenne 60 000 défaillances d’entreprises par an depuis 2009, seules 31 000 entreprises ont fait faillite en 2020. Plus décourageant encore pour les amateurs de déferlantes : le nombre de faillites a de nouveau baissé en 2021, puisque seules 27 000 entreprises se sont retrouvées en cessation de paiement l’année dernière. Le pire n’est jamais sûr.
Les commentateurs qui prédisaient une vague de faillites se sont trompés, certes. Mais que faut-il en conclure ? Est-ce que la baisse des défaillances depuis 2020 doit être interprétée comme le signe que les entreprises françaises sont plus solides qu’avant ? Ou est-ce au contraire le signe que les tribunaux de commerce sont moins sévères ou moins sollicités qu’avant ? Pour répondre à ces questions, la direction générale du Trésor vient de consacrer une étude aux défaillances d’entreprises.
Que dit l’étude du Trésor ? Parmi les procédures collectives qui font suite à une cessation de paiement, les liquidations judiciaires (la fin de partie) ont moins baissé que les redressements judiciaires (le dernier recours avant la liquidation). Entre mars 2020 et octobre 2021, les redressements ont baissé de 59 % mars 2018 et octobre 2019, contre 39 % de liquidations en moins « seulement » sur la même période. Si les liquidations ont été plus courantes que les redressements, c’est le signe que la crise du Covid-19 a eu raison des entreprises qui étaient déjà fragiles avant la crise. Et si les redressements ont fortement chuté, c’est la preuve que le climat d’incertitude instauré par la crise a freiné la mise en place de plans de redressement — on ne tente pas un redressement quand on n’a pas d’horizon.
Dans le même temps, les procédures collectives amiables, à savoir la conciliation et le mandat ad hoc, ont peu baissé en 2020 (-17 % par rapport à 2019). Elles sont même reparties à la hausse au premier semestre 2021 (+20 % par rapport au premier semestre 2019). Comme les procédures amiables permettent à une entreprise de négocier avec ses créanciers avant d’entrer en cessation de paiement, les rapporteurs du Trésor estiment que certains dirigeants ont trouvé le moyen d’éviter la case défaillance en prenant les devants au bon moment. Pour les rapporteurs, la mise en place d’aides publiques à partir du printemps 2020 et la hausse du nombre de procédures amiables à partir de 2021 expliquent en bonne partie la baisse des défaillances constatée depuis 2020.
Si la direction du Trésor ne se risque pas à faire des prédictions pour 2022, le cabinet Altares, qui suit de près les bilans des entreprises, appelle à la plus grande vigilance pour 2022. En cause : la hausse de 9 % du nombre de défaillances au quatrième trimestre 2021 et les difficultés du secteur du bâtiment. Qu’est-ce que 2022 nous réserve ? Difficile à dire. Mais les amateurs de déferlantes aiment à répéter que la mer se retire toujours avant un tsunami…
Oui, les banques traditionnelles utilisent des photos génériques pour illustrer leur site internet, mais le « générique » peut être à la fois calculé et personnalisé. Exemple avec Chase Bank. twitter.com (tweets en anglais)
Jean-Daniel Guyot, le président de Memo Bank, a pris la plume (sur Twitter) pour parler de l’accélération du rythme des virements ordinaires. Avec Memo Bank, vos virements sont « relevés » et expédiés 5 fois par jour. twitter.com
Le télétravail reste « obligatoire » en France, à raison de 3 jours par semaine au moins, et ce jusqu’au mercredi 2 février. twitter.com
Conséquence de la généralisation du télétravail : les restaurateurs situés dans les quartiers d’affaires ne voient plus passer grand monde. Ils en appellent au soutien de l’État. francetvinfo.fr
Pour suivre en direct les risques que les attaques informatiques font peser sur le système financier, la Banque de France surveille de très près… Twitter. blocnotesdeleco.banque-france.fr
995 868. C’est le nombre de nouvelles entreprises créées en France en 2021, d’après les données de l’INSEE. Dans le lot, oui, les deux tiers des créations correspondent à des créations de micro-entreprises, une forme juridique simple mais peu protectrice pour les travailleurs. Pourtant, quand on regarde les tendances, les créations d’entreprises traditionnelles (SA, SARL…) ont progressé plus vite en 2021 que les créations de micro-entreprises — 24,30 % de hausse pour les premières contre 17 % pour les secondes.
« Il faut mille fois plus de paperasse pour entretenir une économie de marché libre que la monarchie absolue de Louis XIV. »
— David Graeber (2015). Bureaucratie, l’utopie des règles.
ALM. — Nous recrutons une personne au poste de responsable ALM. Si vous aimez répéter qu’Al Capone est tombé pour fraude fiscale, et non par pour meurtre ou banditisme, écrivez-nous.
Back-end. — Nous cherchons un développeur ou une développeuse back-end pour rejoindre notre équipe technique. Goût pour les claviers mécaniques apprécié, mais facultatif.
Communication. — Nous cherchons une plume pour nous rejoindre en tant que responsable communication. Si vous savez qu’on ne dit pas « digital » pour dire « numérique », écrivez-nous.
Business. — Nous avons un poste de business developper à pourvoir. Venez nous aider à faire connaître Memo Bank dans le monde des PME.
Business. — Nous cherchons un ou une inside sales pour un stage de fin d’études de 6 mois. Notre avis : bon moyen de mettre un pied dans l’industrie bancaire sans devoir aller à La Défense tous les matins.
Brice Boulesteix
Rédacteur
Notre site Internet se transforme pour mieux refléter la progression de la valeur ajoutée de Memo Bank. Qu’il s’agisse de nos clients et de leurs besoins, des évolutions du marché bancaire, ou encore de nos services et de la technologie développée… l’écosystème de Memo Bank a profondément évolué ces dernières années. Ces changements se sont naturellement traduits dans notre offre, à laquelle nous avons souhaité donner vie à travers notre nouveau site Internet. Après plusieurs mois de travail intense, c’est désormais chose faite. Découvrez pourquoi et comment le site de Memo Bank s’est métamorphosé.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
Memo Bank est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 13.076.278,74 € agréée en qualité d’établissement de crédit par la Banque Centrale Européenne (Sonnemannstrasse 22, 60314 Frankfurt am Main, Allemagne) et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (4 place de Budapest, 75009 Paris).
Cas d’usage
De nombreux fournisseurs et prestataires exigent le paiement d’un acompte ou de la totalité d’une facture avant l’envoi d’une commande