Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Hadrien Léger
15 octobre 2021
La newsletter Memo Bank du 15 octobre 2021.
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Le club de football de Newcastle, racheté par le fonds souverain d’Arabie saoudite. Le porte-avions britannique HMS Queen Elizabeth, qui accoste à Singapour. La start-up française Lhyfe, qui lève 50 millions d’euros pour ouvrir une usine de production d’hydrogène vert en Vendée. A priori, ces trois évènements n’ont aucun point commun. Ils symbolisent pourtant les ambitions de trois pays qui ont chacun bâti un plan stratégique s’étendant jusqu’en 2030 : l’Arabie saoudite, la Grande-Bretagne, et la France. Mohammed Ben Salman, prince héritier d’Arabie saoudite, a dévoilé en 2016 le plan Vision 2030, censé aider le royaume saoudien à diversifier son économie tout en modernisant son image. Boris Johnson, Premier ministre du Royaume-Uni, a présenté en mars 2021 le plan post-Brexit Global Britain, un plan destiné à consolider l’influence britannique, notamment en Asie. De son côté, Emmanuel Macron a exposé le 12 octobre dernier le plan France 2030, un plan d’investissement de 30 milliards d’euros, destiné à financer des innovations de rupture tout en favorisant la transition énergétique de certains secteurs.
Sans surprise, chaque plan traduit les préoccupations de chaque pays. Comme les préoccupations stratégiques varient d’un pays à l’autre, les plans stratégiques varient d’un pays à l’autre. En Arabie saoudite, c’est par exemple l’énergie qui préoccupe le pouvoir : que faire sans le pétrole, alors qu’un nombre croissant de pays veulent réduire leur consommation d’énergies fossiles ? Au Royaume-Uni, c’est la diplomatie qui préoccupe les responsables politiques : que faire sans l’Europe, alors que le Brexit est officiellement entré en vigueur ? En France, les interrogations du pouvoir portent sur la souveraineté industrielle du pays : que faire sans tissu industriel compétitif ni matières premières abondantes ? À cette question, Emmanuel Macron a répondu qu’il fallait investir dans l’industrie française. Ce n’est donc pas un hasard si la plupart des secteurs ciblés par le plan France 2030 sont des secteurs industriels. Ces investissements sont censés répondre à deux objectifs complémentaires. D’une part, renforcer notre souveraineté sanitaire et technologique en relocalisant des entreprises spécialisées dans la pharmacie ou l’électronique. D’autre part, accompagner la transition écologique d’industries déjà présentes en France, comme l’automobile, l’aéronautique, et l’énergie.
Comment les entreprises françaises pourront-elles bénéficier de ces investissements ? Si l’on se réfère aux précédents plans, les investissements prendront la forme de subventions, de prêts, ou d’investissements en fonds propres, c’est-à-dire par le biais de prises de participation dans le capital des entreprises. Si vous dirigez une entreprise, vous avez peut-être déjà postulé à l’un des quatre programmes d’investissements d’avenir (PIA) qui se sont succédé depuis 2010. Vous avez peut-être aussi candidaté à l’un des dispositifs du plan France Relance (2020). Demander des subventions prend du temps, certes, mais les montants en jeu ne sont pas négligeables. En pratique, la moitié des investissements annoncés dans le cadre du plan France 2030 seront destinés aux start-up et PME.
Certains économistes doutent de l’efficacité de cet énième exercice de planification. il faut dire que la liste des plans annoncés depuis le début des années 2010 est longue : « plan de relance », « grand plan d’investissement », « fonds pour l’innovation et l’industrie », « 34 plans de reconquête industrielle », « programmes d’investissement d’avenir »… Tous ces plans traduisent le retour en grâce d’un certain colbertisme dont l’efficacité n’a pas encore été rigoureusement mesurée. Autre sujet d’inquiétude pour certains observateurs : le fameux effet de « saupoudrage ». Les objectifs à atteindre sont si nombreux que 30 milliards d’euros seront sans doute légers sans co-investissement du secteur privé.
Quel est le point commun entre une entreprise technologique, comme Apple, et une banque, comme la BNP ? A priori, aucun. Et pourtant : depuis une dizaine d’années, de nombreuses entreprises technologiques se sont lancées dans les services bancaires. Comme ces start-up technologiques évoluaient dans les services financiers, elles ont rapidement été regroupées sous le terme fintech — pour financial technologies. De leur côté, les banques traditionnelles tentent depuis plusieurs années d’imiter les entreprises technologiques, mais elles peinent à développer des produits aussi performants que ceux proposés par les fintech — elles sont entravées par leur taille, leur organisation, et leur héritage informatique.
En Europe, l’essor des fintechs est particulièrement lié à la révision, en juillet 2013, d’une directive européenne, la Directive sur les services de paiements — la fameuse « DSP2 », entendue comme la révision de la DSP1. Cette directive a incité les banques traditionnelles à partager les données de leurs clients avec des entreprises tierces — si les clients, bien entendu, l’acceptaient. C’est ce qu’on appelle l’open banking. Grâce à l’ouverture des données bancaires, des fintechs ont pu mobiliser les données des banques pour développer des services qui font concurrence à ceux des banques. Par exemple, la fintech Algoan a mis au point un nouveau modèle d’analyse de risque du crédit à la consommation. Ce modèle analyse les données bancaires d’un client pour lui attribuer un « score » de manière instantanée. En plus d’être calculés instantanément, les scores d’Algoan seraient aussi plus fiables que ceux obtenus par les banques traditionnelles au travers de modèles plus conventionnels.
Alors que les relations entre banques traditionnelles et fintechs semblaient jusque là pacifiques, des tensions sont apparues ces dernières semaines. Elles ont culminé avec une interview de Nicolas Théry, président du Crédit Mutuel et nouveau président de la Fédération bancaire française (FBF), qui a déclaré son hostilité à l’open banking tout en dénonçant la marchandisation des données bancaires. Les fintechs n’ont pas tardé à répliquer. Par la voix du président de l’association France Fintech, celles-ci se sont défendues point par point, et se sont dites désolées de l’attitude des acteurs bancaires à leur égard.
Lorsque deux camps s’opposent, deux solutions permettent généralement de résoudre le différend qui les oppose. La première est l’intervention d’une autorité supérieure, qui arbitrera le conflit et proposera, ou imposera, une solution à chaque partie. La seconde consiste à désigner un ennemi commun aux deux parties : songez à la France et l’Angleterre, ennemis de mille ans, devenus alliés au début du XXe siècle lorsque l’Allemagne est devenue trop puissante. Dans la querelle qui oppose les banques aux fintechs, les deux solutions sont apparues concomitamment. Le 11 octobre dernier, François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, Cédric O, le ministre de la Transition numérique, et Robert Ophèle, le président de l’Autorité des marchés financiers, ont mis en garde les banques traditionnelles contre leur volonté de limiter l’open banking. François Villeroy de Galhau a également rappelé aux banques que le véritable danger pour elles ne viendrait sans doute pas des fintechs, mais plutôt des « bigtechs », c’est-à-dire les grandes entreprises technologiques américaines. Banques et fintechs sont donc appelées à coopérer pour accompagner les transformations du système financier.
Si vous vous demandez si Memo Bank est une banque, une fintech, une banque en ligne ou une start-up, sachez que nous sommes une banque. Une vraie banque, qui a la particularité d’être nouvelle, et qui s’est construite comme une entreprise technologique.
Désindustrialisation et populisme. Dans un podcast (en anglais), deux experts d’un think tank américain analysent les relations entre les transformations économiques d’un territoire et la percée électorale de leaders populistes. brookings.edu
On ne négocie pas avec les pirates informatiques. Un rapport parlementaire propose d’interdire aux assureurs de rembourser les entreprises victimes d’attaques par rançongiciels. lesechos.fr
Pourquoi et comment optimiser vos frais bancaires ? Si vous avez raté la conférence en ligne de Memo Bank de cette semaine, une session de rattrapage vous est proposée. youtube.com
Combien d’heures travaillent en moyenne les Européens chaque année ? Pour les salariés à temps complet, un seul pays est devant, ou derrière, la France : la Suède. rexecode.fr
Cohérence idéologique. L’Office national des forêts quitte sa tour en béton pour emménager dans un nouveau bâtiment, réalisé en bois. usinenouvelle.com
9 %. C’est la part des 1 290 entreprises, interrogées par le Boston Consulting Group, qui mesurent de façon précise leurs émissions de CO2. Elles sont pourtant 85 % à se soucier de la réduction de leurs émissions. Pourquoi existe-t-il cet écart entre prise de conscience et action ? En fait, il est complexe de mesurer l’ensemble des émissions de CO2 d’une entreprise (liées aux activités directes de l’entreprise, et liées à sa chaîne de valeur), et la plupart d’entre elles n’ont pas mis en place de processus rigoureux de collecte et d’analyse des données de leur empreinte carbone.
« Plus vous saurez regarder loin en arrière, plus vous pourrez regarder loin devant. »
— Winston Churchill (1944). Discours au Royal College of Physicians.
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Hadrien Léger
Rédacteur
Notre site Internet se transforme pour mieux refléter la progression de la valeur ajoutée de Memo Bank. Qu’il s’agisse de nos clients et de leurs besoins, des évolutions du marché bancaire, ou encore de nos services et de la technologie développée… l’écosystème de Memo Bank a profondément évolué ces dernières années. Ces changements se sont naturellement traduits dans notre offre, à laquelle nous avons souhaité donner vie à travers notre nouveau site Internet. Après plusieurs mois de travail intense, c’est désormais chose faite. Découvrez pourquoi et comment le site de Memo Bank s’est métamorphosé.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
Memo Bank est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 13.076.278,74 € agréée en qualité d’établissement de crédit par la Banque Centrale Européenne (Sonnemannstrasse 22, 60314 Frankfurt am Main, Allemagne) et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (4 place de Budapest, 75009 Paris).
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