Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Brice Boulesteix
09 septembre 2022
La newsletter Memo Bank du 9 septembre 2022.
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Si l’année 2020 devait être réduite à un slogan politique, alors « aplatir la courbe » ferait un bon candidat. À l’époque, ce slogan traduisait l’importance de limiter les admissions en réanimation, afin que les hôpitaux puissent contenir la première vague de l’épidémie de Covid-19. Nous sommes en 2022, les services de réanimation ne sont plus saturés, mais Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, parle à nouveau « d’aplatir la courbe ». Cette fois, ce ne sont pas les cas de Covid-19 qu’il s’agit de contenir, mais les prix de l’électricité. Pour y parvenir, Ursula von der Leyen encourage les États européens à « lisser » leurs pics de consommation électrique.
Pourquoi éviter les pics de consommation électrique ? Parce que les pics de consommation entraînent des pics de production électrique. Or, la sécheresse (en Europe), les fermetures de centrales (en Allemagne), et l’état de marasme du parc nucléaire (en France) limitent les capacités de production électrique européennes. Lors des pics de consommation, les centrales thermiques doivent donc être mises en route pour produire l’électricité qui fait défaut, celle qui permet de passer le pic de consommation sans devoir couper le courant ici ou là. Problème : les centrales thermiques tournent au gaz, une énergie devenue chère depuis que la Russie a cessé de livrer l’Europe. Comme l’énergie (le gaz) qui permet de produire l’électricité manquante est chère, l’électricité devient chère à son tour, par ricochet, même si elle n’est produite que marginalement à partir de gaz.
En France, le gouvernement a d’ores et déjà demandé aux entreprises gourmandes en énergie (SNCF en tête) de réduire leur consommation de gaz et d’électricité, comme nous en avons parlé la semaine dernière dans cette newsletter. Mais la sobriété des entreprises et des ménages ne suffira sans doute pas à contenir la hausse des prix de l’énergie. Dans le Loiret, la verrerie Duralex en est réduite à mettre son four à l’arrêt, afin de ne pas produire à perte. Pour aider les entreprises affectées par l’envolée des factures énergétiques, le gouvernement vient donc de ressortir du placard un dispositif qui était déjà en vigueur depuis le début de l’été, mais qui n’avait jusque-là pas rencontré un succès fou ; ce dispositif, c’est l’aide « gaz et électricité ». Jugée trop complexe, cette aide avait fait l’objet de peu de recours. Sur les 3 milliards d’euros mis sur la table par le gouvernement pour cette aide, seuls 500 000 ont été distribués depuis juillet dernier.
Pour que l’aide « gaz et électricité » cesse d’être une usine à gaz, le gouvernement vient d’en simplifier les règles d’attribution. Si vous souhaitez bénéficier de cette aide, vous devez cocher les deux cases suivantes : vos dépenses de gaz et/ou d’électricité doivent représenter au moins 3 % de votre chiffre d’affaires 2021 (1), et vos factures d’énergie mensuelles doivent avoir doublé entre 2021 et 2022 (2). Ensuite, l’aide fonctionne comme une compensation. Si l’augmentation des tarifs du gaz et/ou de l’électricité vous fait perdre de l’argent sur un mois, vous pouvez toucher une compensation dès le premier euro de perte. Pour justifier vos pertes, vous devrez montrer que votre excédent brut d’exploitation (EBE) a baissé sur un mois, ou un trimestre, par rapport à 2021. À ce stade, l’aide est proposée jusqu’en décembre 2022, avec un plafonnement à deux millions d’euros par entreprise. Espérons simplement que le slogan « aplatir la courbe » ne renoue pas avec son sens initial d’ici là.
Longtemps considéré comme un « truc de grands groupes », le télétravail gagne du terrain dans les PME, c’est-à-dire dans les entreprises qui emploient moins de 250 salariés. D’après une étude de Bpifrance, la part de PME dans lesquelles le télétravail est désormais autorisé, à raison d’un jour par semaine au moins, est passée de 27 % en 2019 à 46 % en 2021 — soit une hausse de près de 20 points en l’espace de deux ans. Dit autrement, si 73 % des PME imposaient 5 jours de présence au bureau par semaine à leurs salariés avant la crise du Covid-19, cette part est passée à 54 % en 2021.
Qu’est-ce qui peut expliquer ce changement ? Deux choses. Premièrement, le télétravail a permis à certaines PME de continuer leur activité durant les épisodes de confinement. Les dirigeants qui voyaient le télétravail d’un mauvais œil ont ainsi pu changer de regard sur le sujet. Et ceux qui le pratiquaient avant la crise y ont vu la confirmation que le télétravail pouvait fonctionner plus largement dans leur entreprise. Deuxièmement, les difficultés de recrutement que rencontrent certains dirigeants les conduisent sans doute à lâcher du lest sur certains points, comme le télétravail, dans le but de conserver leurs salariés. Quand 45 % des employés d’entreprises de moins de 100 salariés disent qu’ils démissionneraient s’ils devaient revenir au bureau 5 jours par semaine, les dirigeants écoutent.
Le compte y est-il pour autant ? Pas tout à fait. Bpifrance cite une étude de la fondation Jean Jaurès pour rappeler que le nombre de jours de télétravail proposé par les dirigeants de PME françaises (0,9 jour en moyenne) reste deux fois inférieur au nombre de jours souhaités par leurs salariés (1,8 jour en moyenne). Et par rapport à ses voisins européens, la France est le pays où les PME proposent le moins de télétravail à leurs employés. En Allemagne, par exemple, les salariés de PME ont d’ores et déjà accès à 1,8 jour de télétravail en moyenne par semaine, mais ces derniers aimeraient passer à 2,2 jours de leur côté… Reste à voir jusqu’où les dirigeants européens, et français en particulier, seront prêts à aller pour satisfaire les souhaits de leurs salariés.
Élisabeth II, la reine du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth, est morte hier à l’âge de 96 ans. Les billets de banque à son effigie devraient lui survivre, à moins qu’ils ne soient progressivement remplacés par des billets à l’effigie de son fils, le roi Charles III. flickr.com
En 2012, Élisabeth II a visité les locaux de la Banque d’Angleterre. La reine en avait alors profité pour poser quelques questions (faussement naïves) sur la gestion de la crise de 2008 par le régulateur britannique. Un dialogue très British s’en est suivi. news.sky.com (article en anglais)
Si vous avez un compte Memo Bank, ou si vous envisagez d’en ouvrir un, joignez-vous à nous le 27 septembre prochain pour une présentation de ce que nos nouvelles fonctionnalités peuvent vous aider à réaliser. Au programme : cartes de paiement, prélèvements, et API. Inscription gratuite. memo.bank
Comme si le décès de la reine ne suffisait pas, le quotidien anglais The Guardian vient de découvrir que les gâteaux d’anniversaire à la saucisse faisaient partie de la gastronomie britannique. theguardian.com (article en anglais)
Le gouvernement français vient de mettre en ligne une carte qui permet de consulter les prix des carburants partout sur le territoire. prix-carburants.gouv.fr
Oui, la Banque centrale européenne vient de remonter ses taux, mais les banques de détail mettent toujours un peu de temps à s’adapter, ce qui explique pourquoi les taux des crédits proposés aux entreprises sont encore inférieurs aux taux proposés sur le marché obligataire. lesechos.fr
Au moins 33 pays ont un jour affiché, ou affichent encore, un portrait de la reine Élisabeth II sur leur monnaie (pièces ou billets), d’après l’association numismatique américaine. La reine fut par ailleurs le premier membre de la famille royale à figurer sur les billets britanniques.
« Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ? »
— Bossuet (1670). Oraison funèbre d’Henriette-Anne d’Angleterre.
Design. — Nous recrutons un ou une product designer pour nous aider à limiter la propagation des interfaces moches dans le monde.
Finance. — Nous avons un poste de responsable ALM à pourvoir. Venez nous aider à gérer nos liquidités et notre refinancement. Rien à voir avec les vols en ULM, désolé.
Brice Boulesteix
Rédacteur
Notre site Internet se transforme pour mieux refléter la progression de la valeur ajoutée de Memo Bank. Qu’il s’agisse de nos clients et de leurs besoins, des évolutions du marché bancaire, ou encore de nos services et de la technologie développée… l’écosystème de Memo Bank a profondément évolué ces dernières années. Ces changements se sont naturellement traduits dans notre offre, à laquelle nous avons souhaité donner vie à travers notre nouveau site Internet. Après plusieurs mois de travail intense, c’est désormais chose faite. Découvrez pourquoi et comment le site de Memo Bank s’est métamorphosé.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
Memo Bank est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 13.076.278,74 € agréée en qualité d’établissement de crédit par la Banque Centrale Européenne (Sonnemannstrasse 22, 60314 Frankfurt am Main, Allemagne) et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (4 place de Budapest, 75009 Paris).
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