Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Hadrien Léger
07 janvier 2022
La newsletter Memo Bank du 7 janvier 2022.
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
L’ouroboros est l’un des plus anciens symboles de l’humanité : un serpent qui se mord la queue, et forme ainsi un cercle. Des ouroboros ont été retrouvés gravés sur les murs de temples égyptiens, sur des disques de bronze au Bénin, sur des pyramides aztèques. La plus ancienne représentation connue du symbole a été retrouvée dans le tombeau de Toutânkhamon — elle daterait du XIVe siècle avant notre ère.
Pour les Égyptiens, la signification de l’ouroboros était très différente de celle que nous associons aujourd’hui, dans la langue française, à l’expression du « serpent qui se mord la queue » — un synonyme de cercle vicieux. L’ouroboros avait plutôt une signification de cercle vertueux : il symbolisait le renouvellement perpétuel de la nature, les Égyptiens concevant le temps de façon cyclique. La course du soleil était l’incarnation de ce renouvellement : il naît le matin à l’est, s’élève au zénith, vieillit jusqu’à disparaître le soir à l’ouest pour plonger dans le royaume des morts, où il lutte toute la nuit jusqu’à renaître au matin, de nouveau à l’est. Le caractère cyclique du temps se matérialisait aussi dans la crue annuelle du Nil, qui marquait le début de la nouvelle année.
En Occident, la nouvelle année commence désormais au début de l’hiver, au mois de janvier. En ce début d’année, une annonce de Bruno Le Maire suggère que les Égyptiens avaient peut-être raison de croire que le temps n’est qu’un perpétuel recommencement. Le mercredi 5 janvier, le ministre de l’Économie a annoncé que le prêt garanti par l’État (PGE) connaîtrait de nouveaux accommodements, qui permettront aux entreprises en difficulté de rembourser leur PGE plus facilement.
Les accommodements annoncés par Bruno Le Maire sont de deux ordres — nous ne savons pas encore s’ils seront cumulables, ou non. Tout d’abord, les entreprises pourront décaler de 6 mois supplémentaires la date à partir de laquelle elles commenceront à rembourser leur PGE. Une entreprise qui aurait souscrit à un PGE en avril 2020, aurait initialement dû le rembourser à partir d’avril 2021. Suite à une première décision gouvernementale de début 2021, cette entreprise pouvait commencer à rembourser son PGE en avril 2022. Suite aux nouvelles annonces de Bruno Le Maire, cette entreprise pourra commencer à le rembourser en octobre 2022.
L’autre accommodement annoncé par Bruno Le Maire est une prolongation de la durée totale du PGE. Le PGE devait initialement durer 6 ans (au plus). Une entreprise qui avait souscrit à un PGE en avril 2020 devait avoir fini de le rembourser en mars 2026 — même si elle avait reporté d’un an (ou deux) le début de son remboursement. Bruno Le Maire a annoncé que les entreprises pourront demander à étaler leurs remboursements jusqu’à 10 ans — ce qui leur donnerait 4 ans de plus pour rembourser. Les entreprises qui le souhaitent devront s’adresser à la médiation du crédit, un service de la Banque de France qui vient en aide aux entreprises ayant des difficultés de financement. Bruno Le Maire a annoncé que ces mesures ont été prises en accord avec la Commission européenne, la Banque de France, et la Fédération bancaire française (FBF) — les banques françaises devraient donc jouer le jeu. La FBF a souligné dans un communiqué que ces deux options seront des solutions de dernier recours, qui bénéficieront aux entreprises qui rencontrent des difficultés avérées.
Qui sont ces entreprises qui pourraient avoir du mal à rembourser leur PGE ? Selon Nicolas Théry, le président de la FBF, il s’agit de 3 à 4 % des entreprises qui ont contracté un PGE, soit 25 000 à 30 000 entreprises issues des secteurs particulièrement frappés par les différentes vagues épidémiques : l’événementiel, le tourisme, les voyages scolaires, les salles de sport. Dans leurs déclarations, Bruno Le Maire et la FBF ne les définissent que comme des petites, ou des très petites entreprises. Cela signifie-t-il que les mesures d’étalement des remboursements ne concerneront que les TPE, et pas les PME ? À ce stade, là encore, difficile à dire. Le président de la CPME, François Asselin, s’en est d’ailleurs inquiété. Selon lui, 8 000 PME pourraient avoir besoin des accommodements annoncés par le Ministre de l’Économie.
Le temps est cyclique, comme l’illustrent la course du soleil, la crue du Nil, et la publication semestrielle de l’enquête de conjoncture de Bpifrance auprès des TPE-PME françaises. Le jeudi 6 janvier dernier, Bpifrance a publié la 74e édition de cette enquête — la première enquête date de 1985. Menée au fil des ans par divers organismes publics, elle est depuis quelques années réalisée par Bpifrance Le Lab, un organe de Bpifrance consacré aux PME et aux ETI.
Menée auprès de plus de 30 000 entreprises, l’enquête de conjoncture dresse en ce début d’année un tableau plutôt rassurant de la situation des TPE-PME françaises. Les dirigeants d’entreprise, interrogés en novembre 2021, ont annoncé anticiper une croissance de leur entreprise de 7 % pour l’année 2021. Six mois plus tôt, ils s’attendaient à ce que la croissance de leur entreprise ne soit que de 2,8 %. La différence est nette selon la taille des entreprises interrogées : les dirigeants de PME (plus de 10 salariés) s’attendent à une croissance de 8,9 %, tandis que les dirigeants de TPE (de 1 à 9 salariés) s’attendent en moyenne à une croissance de 3,5 %.
En matière de trésorerie, Philippe Mutricy, directeur des études de Bpifrance, constate que la situation financière des TPE-PME est la meilleure depuis que l’enquête de conjoncture est menée, soit depuis 37 ans. 65 % des entreprises interrogées déclarent avoir disposé d’une trésorerie suffisante au cours des 6 derniers mois. 29 % déclarent avoir eu des difficultés, mais des difficultés surmontables ; seules 1,5 % des entreprises ont eu des difficultés insurmontables. La situation exceptionnelle de la trésorerie des PME s’explique par l’ampleur des mesures gouvernementales (en particulier le chômage partiel et le PGE), ainsi que le maintien par les banques de bonnes conditions d’accès au crédit. Les TPE-PME s’inquiètent d’ailleurs de l’arrêt prochain des aides d’urgence : 10 % estiment que cet arrêt pourrait engendrer des difficultés insurmontables.
Sans surprise, les deux sujets d’inquiétude majeurs des TPE-PME pour 2022 sont les difficultés d’approvisionnement et de recrutement. 65 % des entreprises interrogées déclarent connaître des difficultés d’approvisionnement, qui se matérialisent par un allongement des délais de livraison (pour 78 % des entreprises déclarant connaître des difficultés d’approvisionnement), par une hausse du coût de leurs matières premières (75 %), ou par des pénuries totales de composants (37 %). Ces difficultés d’approvisionnement auront des conséquences sur l’inflation : deux tiers des TPE-PME comptent répercuter ces hausses de coût sur leurs prix de vente. Par ailleurs, 43 % des TPE-PME annoncent rencontrer d’importantes difficultés de recrutement, soit une hausse de 8 points par rapport à la dernière enquête, publiée en juillet 2021.
NetPME a publié un guide à destination des dirigeants de PME, contenant les 15 mesures à retenir en ce début d’année 2022 pour les PME : nouveau SMIC horaire, nouvelles restrictions sanitaires, entrée en vigueur du « titre-mobilité »… netpme.fr
Si vous n’avez pas eu le temps de donner votre avis sur notre newsletter en fin d’année dernière, notre sondage annuel est encore ouvert pour quelques jours. docs.google.com
Découvrez comment nous accélérons les virements SEPA de nos clients, grâce à notre participation directe à STEP2, la chambre de compensation de EBA Clearing. memo.bank/magazine
Un promoteur immobilier parisien a été victime d’une arnaque au président de 35 millions d’euros. lefigaro.fr
Les Échos publient une liste de 10 événements qui pourraient faire chavirer les marchés financiers mondiaux en 2022 : ralentissement de la croissance chinoise, envolée de l’inflation, retour en force du Covid… lesechos.fr
Une discothèque de Glasgow va expérimenter un système de géothermie original : capturer et stocker l’énergie des danseurs pour chauffer et alimenter en eau chaude le bâtiment. Ce système pourrait lui permettre de réduire sa production de carbone de 60 % à 70 %. nytimes.com
La « Team France Export », un dispositif d’accompagnement des entreprises françaises à l’international de la direction générale du Trésor, a publié le 16 décembre dernier son rapport d’activité de l’année 2020. Le rapport révèle que le nombre de PME françaises exportatrices est resté stable en 2020, malgré la crise. Comparativement aux grands groupes, les PME et les ETI ont moins subi les conséquences de la crise : ainsi, les PME et ETI représentaient 48 % des exportations françaises en volume en 2020, contre 44 % en 2019. Autre chiffre à noter : parmi les obstacles qui obèrent la réussite à l’exportation des entreprises françaises, les obstacles administratifs et réglementaires sont le premier cité, pour 66 % des entreprises.
« Le temps humain ne tourne pas en cercle mais avance en ligne droite. C’est pourquoi l’homme ne peut être heureux puisque le bonheur est désir de répétition. »
— Milan Kundera (1982). L’Insoutenable Légèreté de l’être.
Produit. — Nous avons un poste de chef de produit à pourvoir. Poste garanti sans collage de Post-it matinal.
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Hadrien Léger
Rédacteur
Notre site Internet se transforme pour mieux refléter la progression de la valeur ajoutée de Memo Bank. Qu’il s’agisse de nos clients et de leurs besoins, des évolutions du marché bancaire, ou encore de nos services et de la technologie développée… l’écosystème de Memo Bank a profondément évolué ces dernières années. Ces changements se sont naturellement traduits dans notre offre, à laquelle nous avons souhaité donner vie à travers notre nouveau site Internet. Après plusieurs mois de travail intense, c’est désormais chose faite. Découvrez pourquoi et comment le site de Memo Bank s’est métamorphosé.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
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Cas d’usage
De nombreux fournisseurs et prestataires exigent le paiement d’un acompte ou de la totalité d’une facture avant l’envoi d’une commande