Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Brice Boulesteix
03 décembre 2021
La newsletter Memo Bank du 3 décembre 2021.
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Les Américains ont de l’humour. Pour critiquer le manque de cohésion affiché par les États européens dans les années 1970, Henry Kissinger, alors chef de la diplomatie américaine, aurait déclaré : « Qui dois-je appeler si je veux parler à l’Europe ? ». Touché, comme on dit outre-Atlantique. Bien que Kissinger ait plus tard nié être l’auteur de cette boutade, la citation prêtée au secrétaire d’État américain a fait date, notamment dans sa version raccourcie : « L’Europe, quel numéro de téléphone ? ». Sous-entendu : les États européens sont trop divisés pour s’entendre sur une ligne diplomatique commune.
Si la citation (faussement) attribuée à Kissinger est passée à la postérité, c’est sans doute parce qu’elle est admirablement flexible. Elle permet de critiquer à peu près tout, pas seulement l’Europe. Par exemple, si vous dirigez une PME et que vous êtes contre le télétravail, vous pouvez très bien paraphraser la citation de Kissinger pour critiquer le flou introduit par ce mode de travail à distance. Il vous suffit de dire : « Le télétravail, quelle adresse ? ». Et le tour est joué. En faisant cela, vous sous-entendez que vos bureaux ont une adresse postale précise, eux, contrairement au télétravail, qui permet à vos employés de travailler depuis n’importe quelle adresse, c’est-à-dire loin de votre supervision.
Le télétravail, quelle adresse ? Pour près de 70 % des télétravailleurs français, la réponse est simple : leur adresse de télétravail est leur adresse personnelle, celle de leur domicile. Interrogés par l’ADEME durant l’été 2020, 68,5 % des 16 millions de Français qui peuvent télétravailler ont déclaré travailler depuis chez eux quand ils ne se rendaient pas au bureau. D’où travaillent les autres, c’est-à-dire les 31,5 % de télétravailleurs qui ne sont ni chez eux ni au bureau ? Alors là, ça varie. Le lieu de travail choisi va de l’espace de coworking (11 %), à la résidence secondaire (7 %), en passant par les lieux publics (6 %) et le domicile d’un ami (4,5 %). 3 % des télétravailleurs déclarent quant à eux ne travailler dans aucun de ces lieux, ce qui fait encore plus d’adresses potentielles pour le télétravail.
Alors qu’il ne concernait que 7 % des salariés en septembre 2017, le télétravail concerne à présent 61 % des employés. Puisque le télétravail est parti pour rester, la question de son indemnisation se pose désormais. Quand le bureau s’installe à la maison ou dans un espace de coworking, qui doit payer les frais liés au bureau ? Les employeurs peuvent d’ores et déjà aider leurs salariés à s’équiper pour travailler depuis chez eux, en leur versant jusqu’à 550 € par an, une somme sur laquelle les salariés ne paient pas d’impôt. La limite de ce qui est actuellement prévu par la loi, c’est que seuls les salariés qui télétravaillent depuis leur domicile peuvent bénéficier de l’allocation en question. Cette situation avantage les salariés dont le domicile se prête au télétravail. Les 31,5 % de salariés qui ne peuvent pas ou ne veulent pas télétravailler depuis chez eux sont donc lésés de 550 € par an, potentiellement.
Pour en finir avec cette inégalité et enfin considérer que la seule adresse qui compte en télétravail est l’adresse IP (celle de votre ordinateur), la députée Frédérique Lardet vient de déposer une proposition de loi. La proposition formulée par la députée LREM vise à étendre l’allocation télétravail à tous les télétravailleurs — pas uniquement ceux qui télétravaillent depuis chez eux. Après le projet d’un « chèque coworking », dont nous avons déjà parlé dans cette newsletter, il s’agirait ici de créer un « titre-télétravail », sur le modèle des titres-restaurant. Si la proposition de loi de madame Lardet venait à être adoptée dans sa forme actuelle, les employeurs doteraient leurs salariés de « titres-télétravail » à valoir dans des espaces de coworking. La valeur de ces titres serait fixée au niveau de l’entreprise, ou d’une branche d’entreprises, dans la limite de 600 € par an et par employé. De quoi télétravailler à plein d’adresses différentes.
Si vous maîtrisez sur le bout des doigts le répertoire des bons mots attribués à Kissinger, vous avez peut-être aussi la nostalgie des années 1980, celle de Ronald Reagan et de Margaret Thatcher, une période durant laquelle la réduction de la dépense publique était une priorité aux États-Unis comme au Royaume-Uni. Si vous êtes dans ce cas, accrochez-vous, car la dépense publique française a bondi d’environ 100 milliards d’euros en 2020, ce qui représente une augmentation de 7,1 % par rapport à 2019.
Comme la crise sanitaire n’est pas derrière nous, comme les populations des démocraties occidentales vieillissent, et comme la lutte contre le réchauffement climatique ne se fera pas sans une forte intervention des gouvernements, The Economist en arrive à la conclusion que le poids des États n’est pas sur le point de diminuer. Après avoir été considérés comme « le problème » dans les années 1980, les gouvernements pourraient être « la solution » aux grands défis de notre époque, qu’ils soient sanitaires, éducatifs, industriels, ou écologiques. Il n’y a pas d’alternative à cela, semble-t-il.
Bien que la crise sanitaire ait amplifié les responsabilités et les dépenses de l’État français, l’épidémie de Covid-19 a aussi accru l’importance… des entreprises. L’un n’empêche pas l’autre. Une récente étude, publiée par le mouvement des entreprises de France (MEDEF), montre que 37 % des Français souhaitent que les entreprises prennent le relais de l’État dans certaines missions. Ce chiffre n’est pas le signe que les Français en attendent moins de l’État, c’est la preuve qu’ils en attendent plus de la part des entreprises, y compris sur des sujets qui étaient jusque-là préemptés par l’État.
Les sujets régaliens (éducation, santé, justice, police) sont encore considérés comme la prérogative de l’État par une majorité de Français, certes. Mais l’étude du MEDEF montre qu’une partie des Français souhaite que les entreprises jouent un rôle de premier plan dans la transition écologique ainsi que dans la marche vers l’égalité entre les hommes et les femmes. Symbole de ce regain d’affection envers les entreprises : 83 % des Français ont une opinion positive des entreprises désormais, contre 71 % en 2017. Seuls 5 % des Français sondés par le MEDEF ont cité « la colère » parmi les deux mots qui caractérisent leur sentiment vis-à-vis des entreprises.
Même son de cloche chez les salariés du secteur privé, puisque 69 % des employés estiment que les décisions prises par leur entreprise vont dans la bonne direction. Dans un pays aussi centralisé et administré que la France, les chiffres du MEDEF peuvent surprendre, certes. Au lieu d’y voir le début d’une nouvelle lutte à mort entre le gouvernement et les entreprises, on peut lire l’étude du MEDEF comme le signe que les Français s’attendent à ce que les entreprises prennent leur part dans les grands enjeux de notre temps, au même titre que l’État.
Le télétravail, quelle adresse ? Pendant quelques jours, d’heureux élus ont pu répondre à cette question : « mon adresse de télétravail, c’est le Parc des Princes ». youtube.com
La banque britannique Atom, qui emploie 420 personnes outre-Manche, vient de passer à la semaine de quatre jours. Raisons invoquées : meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, empreinte écologique réduite, et gains de productivité. atombank.co.uk (article en anglais)
Le télétravail est un mode d’organisation du travail qui nécessite un cadre, quelques exemples, et une bonne dose de confiance. Réécoutez le podcast du magazine Management dans lequel Jean-Daniel Guyot, le président de Memo Bank, explique comment nous avons étendu le télétravail en interne. art19.com
Le gouvernement vient de mettre en place deux nouvelles aides censées prendre le relais du fonds de solidarité et de l’aide qui compensait les coûts fixes. Il s’agit des dispositifs « coûts fixes rebond » et « nouvelle entreprise rebond ». Les entreprises qui souhaitent en bénéficier ont jusqu’au 31 janvier 2022. entreprises.gouv.fr
Non, les employés qui travaillent à distance ne dépensent pas moins dans les commerces que ceux qui vont au bureau. Les télétravailleurs dépensent ailleurs, mais ils dépensent autant. C’est la Banque d’Angleterre qui le dit. bankunderground.co.uk (article en anglais)
L’étude trimestrielle que les experts-comptables consacrent à l’activité des PME montre que le chiffre d’affaires de ces dernières est en hausse de 4,5 % par rapport au troisième trimestre 2020, et de 2,8 % par rapport au troisième trimestre 2019. experts-comptables.fr
Si vous avez un peu la main sur vos horaires de travail, ou si vous pouvez vous absenter du bureau quand vous devez réceptionner une commande chez vous, alors vous vous en tirez mieux qu’un bon tiers des salariés français. D’après l’INSEE, 34 % des employés français ne peuvent pas du tout aménager leur temps de travail comme ils l’entendent. Pire, ces 34 % de salariés sont exposés à des imprévus professionnels qui peuvent perturber leur vie personnelle — urgence à l’hôpital, ou remplacement de dernière minute à l’école, par exemple. Qui compose ce groupe de salariés ? Les professionnels de la santé (hors médecins) et les professeurs, principalement. Par rapport à l’ensemble des salariés français, ce groupe compte aussi plus de femmes (56 % contre 50 % en moyenne) et plus d’immigrés (13 % contre 10 % en moyenne).
« Dans ce monde, rien ne peut être considéré comme certain, à l’exception de la mort et des impôts. »
— Benjamin Franklin (1789). Lettre à Jean-Baptiste Le Roy.
Développement. — Nous recrutons une personne au poste de développeur back-end. Si le sigle « CBS » vous évoque au moins autant la notion de core banking system qu’une chaîne de télévision américaine, écrivez-nous.
Brice Boulesteix
Rédacteur
Notre site Internet se transforme pour mieux refléter la progression de la valeur ajoutée de Memo Bank. Qu’il s’agisse de nos clients et de leurs besoins, des évolutions du marché bancaire, ou encore de nos services et de la technologie développée… l’écosystème de Memo Bank a profondément évolué ces dernières années. Ces changements se sont naturellement traduits dans notre offre, à laquelle nous avons souhaité donner vie à travers notre nouveau site Internet. Après plusieurs mois de travail intense, c’est désormais chose faite. Découvrez pourquoi et comment le site de Memo Bank s’est métamorphosé.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
Memo Bank est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 13.076.278,74 € agréée en qualité d’établissement de crédit par la Banque Centrale Européenne (Sonnemannstrasse 22, 60314 Frankfurt am Main, Allemagne) et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (4 place de Budapest, 75009 Paris).
Cas d’usage
De nombreux fournisseurs et prestataires exigent le paiement d’un acompte ou de la totalité d’une facture avant l’envoi d’une commande