Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Brice Boulesteix
02 septembre 2022
La newsletter Memo Bank du 2 septembre 2022.
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Certaines notions doivent leur succès au flou qui les entoure. Paul Valéry disait que les gens se faisaient une idée si vague de la poésie, que ce vague lui-même définissait la poésie à leurs yeux. Vous ne comprenez pas grand-chose au Bateau ivre de Rimbaud ? Aucune raison de culpabiliser, c’est sans doute la preuve que vous lisez un vrai poème. Mais la poésie n’est pas la seule notion à être en vogue à cause du vague qui l’entoure. Plus proche de nous, la notion de sobriété semble elle aussi gagner en popularité alors que la confusion règne à son sujet.
D’après une étude publiée par l’IFOP, 11 % des Français ne savent pas vraiment à quoi la sobriété renvoie, en tout cas pas au point de faire le lien entre sobriété et consommation. Dans l’autre camp, les personnes qui voient un lien entre consommation et sobriété se répartissent comme suit : 13 % considèrent que faire preuve de sobriété signifie « consommer moins », 26 % pensent que la sobriété implique de « consommer mieux », et les 50 % restants estiment qu’il faut à la fois « consommer moins et mieux » quand on a le souci de la sobriété.
Bien que les Français se fassent une idée vague de la sobriété, la plupart d’entre eux semblent d’accord pour dire que c’est aux entreprises de s’en préoccuper. 89 % des personnes sondées par l’IFOP attendent ainsi que les dirigeants montrent l’exemple en matière de consommation sobre. À titre de comparaison, seuls 48 % des Français se disent prêts à réduire leur consommation d’énergie pour réduire leur empreinte environnementale. Deux poids, deux mesures, donc. Aux entreprises de changer leur manière de produire pendant que les particuliers changent leurs ampoules.
De son côté, le gouvernement semble lui aussi avoir ordonné ses priorités : s’il doit couper le gaz cet hiver, il le coupera aux industriels en premier. D’après Le Monde, le gouvernement d’Elisabeth Borne a établi une liste de 5 000 entreprises particulièrement gourmandes en gaz. En cas de pénurie de gaz, ces 5 000 entreprises devront fermer leurs vannes ponctuellement, à tour de rôle. Pour que toutes les entreprises passent la rampe cet hiver, Elisabeth Borne a demandé aux industriels de réduire leur consommation de gaz de 10 % — une démarche que bon nombre d’entre eux ont déjà entamé depuis des mois, voire des années, ne serait-ce que pour réduire leur facture d’énergie.
Si le gouvernement s’est engagé à ne pas couper le gaz aux particuliers cet hiver, il n’est pas allé aussi loin en matière d’électricité. Dans l’hypothèse où une vague de froid provoquerait un pic de consommation électrique, comme ce fut le cas en 2012, des particuliers pourraient se voir privés de courant pendant quelques heures, en journée, à l’échelle d’une ville ou d’un quartier. Ces coupures auraient pour but de donner un peu d’air au réseau électrique pour lui permettre de passer les pics de consommation hivernaux — car contrairement au gaz, l’électricité ne se stocke pas bien à grande échelle. De son côté, RTE, le gestionnaire du réseau électrique, a d’ores et déjà mis sur pied un site (écowatt) qui permet de savoir à l’avance où et quand le courant pourrait être coupé. Un lien à garder au chaud pour cet hiver.
Comment vont les banques ? Disons qu’elles ne voient pas d’un mauvais œil la hausse des taux annoncée par la Banque centrale européenne (BCE) le 21 juillet dernier. Pourquoi ? Parce que cette hausse met fin à 8 ans de taux négatifs. À présent, si vous déposez de l’argent dans votre banque, et si votre banque décide à son tour de confier une partie de sa trésorerie à la BCE, alors votre banque est rémunérée pour les fonds qu’elle place en banque centrale — on appelle ça la facilité de dépôt. Jusqu’en juillet 2022, du fait des taux directeurs négatifs imposés par la BCE, c’était l’inverse : votre banque devait payer pour placer ses propres excédents de trésorerie en banque centrale. Dit autrement, ce qui était une source de dépenses pour les banques est devenu une source de revenus suite à une décision de la BCE.
Il n’en fallait pas plus pour que les termes « rente de situation » et « super-profits » surgissent dans le débat public. Si les banques se sont mises à engranger des profits suite à un simple trait de plume de la BCE, et sans rien changer à leur activité, n’est-ce pas le signe que leurs profits sont « exceptionnels » et méritent d’être taxés à ce titre ? Pour les gouvernements espagnol, hongrois, et belge, la réponse est « oui », comme le rapporte le quotidien Les Échos. En Espagne, le gouvernement de Pedro Sanchez prévoit par exemple l’instauration d’une surtaxe exceptionnelle, qui s’appliquera aux revenus des banques en 2022 et 2023, et qui devrait rapporter 1,5 milliard d’euros par an à l’État espagnol.
En France, il n’est pas encore question de surtaxer les profits des banques, mais ces dernières sont invitées à faire leur part dans la lutte contre l’inflation. Bercy encourage les établissements bancaires à augmenter leurs salaires tout en baissant leurs tarifs, pour soulager à la fois leurs employés et leurs clients. Le Crédit Mutuel (version Alliance fédérale) a d’ores et déjà répondu à cette injonction en créant un compte courant à 1 € net par mois. De leur côté, les banques en ligne peuvent se targuer d’avoir toujours défendu le pouvoir d’achat des Françaises et des Français, puisqu’elles ne coûtent rien dans le cadre d’une utilisation normale. Hélas, les banques en ligne font moins recette que les banques traditionnelles, un paradoxe dont nous avons déjà eu l’occasion de parler dans cette newsletter. Reste à voir si l’inflation aura raison de l’attachement des clients aux offres payantes des banques traditionnelles.
La Banque de France vient de publier une partie des illustrations produites par Henry Cheffer, un artiste parisien à qui nous devons le dessin de plusieurs billets, y compris le fameux billet de 1 000 Francs mis en circulation en 1939… et aussitôt retiré suite à la débâcle de mai 1940. banque-france.fr
Pour vous indiquer où en sont chacune de vos opérations, nous avons mis en place un système qui nous permet de suivre les changements d’état des transactions qui passent entre nos mains. Le sujet est un peu technique, mais notre cher Joan a pris la plume pour vous expliquer tout ça. memo.bank/magazine (article en anglais)
Le gouvernement japonais part en croisade contre l’usage des disquettes dans les procédures administratives. D’après le ministre japonais du numérique, 1 900 procédures reposent encore sur l’envoi de cartes mémoire, CD ou fax aux administrations. arstechnica.com (article en anglais)
66 % des dirigeants de PME belges en sont réduits à s’endetter pour compenser la lenteur des paiements en Belgique. À peine 3 % des PME belges sont payées par le biais de virements instantanés, et les virements ordinaires mettent 2 à 3 jours à arriver. lecho.be (article en français)
Les régions françaises cherchent désespérément des chauffeurs d’autocars scolaires. Plus de 1 500 conducteurs manquent à l’appel alors que la rentrée bat son plein. lesechos.fr (article payant)
La CPME et Bpifrance organisent une formation gratuite sur le thème de la cyber-sécurité des PME. La formation se déroulera en deux fois : les 20 et 27 septembre de 10 heures à midi. cpme.fr
82 % des entreprises ayant recruté des cadres au second trimestre 2022 estiment avoir eu du mal à le faire, d’après une étude de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Toujours d’après l’APEC, cette part plafonnait à 46 % au premier semestre 2021 — la preuve que les cadres aussi se montrent exigeants en ce moment.
« La plupart des hommes ont de la poésie une idée si vague que ce vague même de leur idée est pour eux la définition de la poésie. »
— Paul Valéry (1941). Tel quel.
Design. — Nous recrutons un ou une product designer pour nous aider à limiter la propagation des interfaces moches dans le monde.
Finance. — Nous avons un poste de responsable ALM à pourvoir. Venez nous aider à gérer nos liquidités et notre refinancement. Rien à voir avec les vols en ULM, désolé.
Brice Boulesteix
Rédacteur
Notre site Internet se transforme pour mieux refléter la progression de la valeur ajoutée de Memo Bank. Qu’il s’agisse de nos clients et de leurs besoins, des évolutions du marché bancaire, ou encore de nos services et de la technologie développée… l’écosystème de Memo Bank a profondément évolué ces dernières années. Ces changements se sont naturellement traduits dans notre offre, à laquelle nous avons souhaité donner vie à travers notre nouveau site Internet. Après plusieurs mois de travail intense, c’est désormais chose faite. Découvrez pourquoi et comment le site de Memo Bank s’est métamorphosé.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
Memo Bank est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 13.076.278,74 € agréée en qualité d’établissement de crédit par la Banque Centrale Européenne (Sonnemannstrasse 22, 60314 Frankfurt am Main, Allemagne) et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (4 place de Budapest, 75009 Paris).
Cas d’usage
De nombreux fournisseurs et prestataires exigent le paiement d’un acompte ou de la totalité d’une facture avant l’envoi d’une commande