Vous émettez ou recevez des virements internationaux ? Alors, vous vous êtes sans doute déjà demandé comment payer à un fournisseur étranger le montant exact de la facture en devises qu’il vous a envoyée — ou pourquoi le montant du virement SWIFT que vous avez reçu était inférieur au montant que votre client vous avait envoyé.
L’objectif de cet article est de vous aider à mieux comprendre quels sont les frais à l’œuvre dans les virements internationaux, et qui paie ces frais, l’émetteur du virement ou son bénéficiaire.
Précisons d’abord ce qu’est un virement international. Un virement international est un virement qui ne transite pas par l’espace de paiement européen SEPA. Les virements internationaux sont aussi appelés virements Swift, du nom du réseau interbancaire international qui relie entre elles les banques du monde entier.
Comment reconnaître un virement international au premier coup d’œil
Deux conditions font qu’un virement ne pourra pas être un virement SEPA (et sera donc un virement international) :
Le virement a pour origine ou pour destination un pays situé en-dehors de la zone SEPA ;
Le virement est libellé dans une devise autre que l’euro.
Un virement en euros de Singapour vers la Belgique est donc un virement international. Un virement en dollars de l’Allemagne vers la France est aussi un virement international. Un virement en euros de la France vers la Finlande est un virement SEPA, bien qu’il traverse plusieurs frontières.
Parce que les virements internationaux sont par nature plus complexes que les virements SEPA, les frais liés aux virements internationaux sont mécaniquement plus élevés que les frais causés par un virement SEPA.
Les banques appliquent deux types de frais sur les virements internationaux :
Des frais de traitement du virement, facturés par chacune des banques impliquées dans le transfert des fonds — à la manière d’un péage.
Des frais de change, facturés par les banques qui s’occupent de convertir une devise dans une autre.
Les banques appliquent deux types de frais sur les virements internationaux : des frais de traitement et des frais de change.
(1) Comprendre les frais de traitement
Les frais de traitement des virements internationaux sont des frais indépendants du taux de change. Selon les banques, ces frais ont différentes appellations : « commission de réception » et « commission d’émission », « commission de transfert », « commission de traitement »… Nous les appellerons ici « frais de traitement ».
Les virements internationaux coûtent en général plus cher en frais de traitement que les virements SEPA, pour deux raisons :
Les banques font payer les virements internationaux plus cher, ceux-ci étant plus complexes que les virements SEPA à traiter. Dans un espace unique de paiement comme la zone SEPA, les banques s’échangent de l’argent grâce à un système de compensation. Les banques envoient les informations liées aux virements de leurs clients à une chambre de compensation, qui se charge de calculer (une ou plusieurs fois par jour) qui doit de l’argent à qui. Au niveau international, il n’existe pas de chambre de compensation à laquelle toutes les banques seraient connectées. Pour conduire l’argent de leurs clients à destination, les banques utilisent donc les comptes qu’elles possèdent les unes chez les autres. On dit que deux banques sont connectées quand l’une des deux banques (au moins) possède un compte dans l’autre.
Les virements internationaux font souvent intervenir des banques intermédiaires, qui facturent elles aussi des frais. Comme il existe des centaines de pays, et des milliers de banques à travers la planète, la plupart des banques ne sont pas connectées entre elles. Au lieu de ça, les banques passent par des banques intermédiaires, qui vont elles aussi facturer des frais pour leurs services — ce qui fait grimper la facture d’un virement international.
Lorsque vous émettez ou recevez un virement international, vous avez donc affaire à deux types de frais :
Des frais « visibles », qui sont les frais de traitement de votre banque ;
Des frais « cachés », qui sont les frais de traitement des autres banques impliquées dans le traitement de votre virement international. Ces autres banques sont : d’une part, les éventuelles banques intermédiaires, et d’autre part, la banque réceptrice (si vous êtes l’émetteur du virement) et la banque émettrice (si vous êtes le bénéficiaire du virement).
Les frais de traitement « visibles » : les frais fixes ou variables que vous facture votre banque
1. Votre banque peut vous facturer des frais fixes
La banque vous facturera ce montant fixe à chaque virement international émis ou reçu, quel que soit le montant du virement émis ou reçu. Généralement, les frais de traitement seront prélevés séparément sur votre compte bancaire, soit immédiatement après le virement, soit en fin de mois.
Le plupart des banques qui appliquent des frais de traitement fixes ne les appliquent que sur les virements internationaux reçus par leurs clients, et adoptent un modèle de frais variable sur les virements émis.
Exemple : votre banque vous facture 15 € HT à chaque virement international reçu. Que vous receviez un virement de 1 000 € ou un virement de 100 000 €, vous recevrez une facture de 18 € TTC sur ce virement reçu (15 € HT + 20 % de TVA).
2. Votre banque peut vous facturer des frais variables
Dans ce cas, les banques appliquent une commission sur le montant du virement. Ce modèle de facturation variable est adopté dans la plupart des banques.
Exemple : votre banque vous facture une commission de 0,10 % sur chaque montant émis ou reçu. Si vous recevez un virement international de 100 000 €, vous paierez une commission de 100 €.
Consultez la grille tarifaire de votre banque et faites attention aux deux points qui feront varier le montant de votre commission variable :
Les banques prévoient en général une facturation minimum et une facturation maximum. Par exemple, votre banque peut vous facturer une commission de 0,10 % sur les virements internationaux émis ou reçu, avec un minimum de frais de 12 € (pour les petits virements) et un maximum de frais de 120 € (pour les très gros virements).
Certaines banques appliquent une tarification dégressive par tranche — avec en général deux ou trois tranches. Par exemple, votre banque peut vous facturer 0,10 % jusqu’à 50 000 €, et 0,075 % au-delà de 50 000 €.
Les frais de traitement « cachés » : les frais que peuvent vous facturer les autres banques impliquées dans le virement international
Comme nous l’avons vu, le traitement d’un virement international est une chaîne qui fait intervenir différentes banques : la banque émettrice, les banques intermédiaires, et la banque réceptrice. Toutes ces banques facturent des frais pour leurs services.
En tant qu’émetteur ou bénéficiaire d’un virement international, vous avez peut-être du mal à anticiper ce que peuvent vous coûter exactement les frais des autres banques :
parce que vous ne passez pas vos journées à éplucher les grilles tarifaires des banques du monde entier ;
parce que vous ne pouvez pas connaître l’enchaînement de banques intermédiaires par lequel passera votre virement avant d’atteindre la banque de votre bénéficiaire.
En revanche, si vous êtes l’émetteur du virement international, vous pouvez choisir qui paiera les frais : vous, le bénéficiaire, ou les deux.
À défaut d’anticiper le montant des frais de traitement, vous pouvez anticiper qui paiera ces frais
La facturation des frais des virements internationaux dépend d’un modèle de répartition des frais mis au point par SWIFT : le modèle « BEN, SHA, OUR ». Suivant ce modèle, les frais de traitement peuvent être partagés entre l’émetteur et le bénéficiaire du virement, être entièrement à la charge de l’émetteur, ou entièrement à la charge du bénéficiaire.
L’émetteur du virement choisit la répartition des frais selon le modèle BEN, SHA, OUR
Si vous êtes l’émetteur d’un virement international, vous choisissez qui de l’émetteur (vous-même) ou du bénéficiaire paiera les frais de traitement associés à un virement international.
Lorsque vous émettez un virement international, la plupart des banques vous permettent de choisir entre trois modes de répartition des frais :
Mode « BEN », abréviation de beneficiary : les frais du virement international sont à la charge du bénéficiaire du virement.
Mode « SHA », abréviation de shared : les frais sont partagés entre l’émetteur et le bénéficiaire du virement. L’émetteur paie les frais de la banque émettrice, et le bénéficiaire paie les frais des banques intermédiaires et de la banque réceptrice.
Mode « OUR » : tous les frais sont à la charge de l’émetteur. La banque réceptrice peut toutefois facturer séparément des frais de réception au bénéficiaire du virement, qui ne seront pas débités du montant du virement.
Voici un tableau récapitulatif de la répartition des frais entre émetteur et bénéficiaire dans le cadre du modèle de répartition BEN, SHA, OUR :
Frais de la banque émettrice du virement
Frais de la ou des banque(s) intermédiaire(s)
Frais de la banque réceptrice du virement
Mode BEN
Bénéficiaire
Bénéficiaire
Bénéficiaire
Mode SHA
Émetteur
Bénéficiaire
Bénéficiaire
Mode OUR
Émetteur
Émetteur
Émetteur (et éventuellement bénéficiaire)
Si vous émettez un virement international, vous devrez choisir entre l’un de ces trois modes de répartition des frais. Il est aussi possible que votre banque ne vous propose qu’un seul de ces modes, généralement le mode SHA, le plus courant.
Mode SHA : les frais de traitement sont partagés entre l’émetteur et le bénéficiaire
Ce modèle est aujourd’hui le plus courant. Dans la plupart des banques, c’est également le mode de répartition par défaut, si l’émetteur du virement ne spécifie pas de mode de répartition des frais.
Qui paie quoi dans le mode SHA ?
L’émetteur du virement :
paie les frais de traitement de la banque émettrice du virement ;
les frais de la banque émettrice sont prélevés séparément sur son compte bancaire (ils ne sont pas débités du montant du virement).
Le bénéficiaire du virement :
paie les frais de traitement de toutes les banques intermédiaires, et de la banque réceptrice ;
les frais des banques intermédiaires sont débités du montant du virement : le virement arrive donc « amputé » des frais des banques intermédiaires ;
les frais de la banque réceptrice sont prélevés séparément sur son compte bancaire (ils ne sont pas débités du montant du virement).
Mode OUR : les frais de traitement sont à la charge de l’émetteur du virement
Qui paie quoi dans le mode OUR ?
L’émetteur du virement :
paie les frais de traitement de la banque émettrice du virement, des banques intermédiaires, et de la banque réceptrice ;
les frais de la banque émettrice sont facturés séparément, généralement à la fin du mois en cours ;
les frais des autres banques sont facturés soit en même temps que les frais de la banque émettrice (dans ce cas, la banque émettrice réalise une estimation des frais que lui factureront les autres banques), soit a posteriori (votre banque vous refacturera les frais que lui ont réclamés les autres banques).
Le bénéficiaire du virement :
ne paie aucun frais de traitement sur le montant du virement : il reçoit le virement entier ;
il pourra être facturé séparément par sa banque pour la réception du virement.
Pourquoi choisir le mode de virement OUR ? Le choix du mode de virement OUR vous assure que votre bénéficiaire recevra exactement le montant que vous lui avez envoyé.
Mode BEN : les frais de traitement sont à la charge du bénéficiaire du virement
Qui paie quoi dans le mode BEN ?
L’émetteur du virement :
ne paie aucun frais de traitement.
Le bénéficiaire du virement :
paie l’ensemble des frais de traitement : les frais de la banque émettrice, des banques intermédiaires, et de la banque réceptrice ;
Les frais de la banque émettrice et des banques intermédiaires sont directement débités du montant du virement. Elles se « servent » sur le virement qu’elles reçoivent, ce qui leur évite de devoir réclamer les frais à la banque du bénéficiaire (la banque réceptrice).
Les frais de la banque réceptrice sont facturés séparément, sur le compte du bénéficiaire du virement.
Frais de change
Vous paierez des frais de change lorsque vous effectuez un virement international en devises étrangères — c’est-à-dire lorsque la devise du compte en banque de votre bénéficiaire est différente de la devise du compte depuis lequel est débité votre virement. On parle également de virement « en devises ».
Voyons quels sont les différents types de frais de change, et comment les banques les facturent.
Deux types de frais de change
Les institutions financières appliquent deux types de frais de change sur les virements en devises :
Une marge commerciale sur le taux de change de marché, c’est-à-dire le prix auquel s’achète ou se vend une devise donnée. Le taux de change que votre banque vous fournit n’est pas le taux auquel elle achète ou vend des devises — votre banque prend une marge au passage.
Une commission sur le montant du virement, qui varie généralement entre 0,01 % et 0,10 % du montant du virement.
La marge commerciale sur le taux de change spot
Si vous effectuez un virement en devises, votre banque vous fournira un taux de change auquel elle a déjà appliqué une marge commerciale — prise sur le taux réel d’échange des devises (taux spot), tel que pratiqué sur le marché des changes, le Forex. Cette marge commerciale n’est pratiquement jamais rendue publique par les banques. Memo Bank est l’une des seules banques à publier dans sa grille tarifaire la marge commerciale qu’elle applique au taux de change spot, en fonction des devises traitées.
Sur le Forex, les devises s’échangent selon un taux appelé le taux spot : c’est le taux auquel les acteurs économiques sont prêts à s’échanger des devises pour une livraison « immédiate » (à J+2). Par exemple, supposons que la paire de devises euro/dollar (EUR/USD) soit cotée à 1,2000. Cela signifie qu’en moyenne, les acteurs économiques qui interviennent sur le marché des changes sont prêts à acheter ou vendre 1 € en l’échange de 1,2000 $.
Le taux de change fourni par votre banque est donc égal au taux de change spot, auquel s’ajoute la marge commerciale de votre banque.
Exemple : Vous souhaitez régler une facture de 10 000 $ d’un fournisseur américain. Au moment où vous initiez votre virement, le taux de change spot pour la paire EUR/USD est de 1,0525 (ce qui signifie que 1 € vaut environ 1,0525 $). La marge commerciale de votre banque est de 9 points de base (bps), soit 0,09 % ou 0,0009. Avec cette marge, votre banque vous propose donc un taux ajusté de 1,0534.
Pour envoyer 10 000 $ à votre fournisseur américain, vous devrez donc payer : 10 000 $ ÷ 1,0534 = 9 493,45 €
La commission sur le montant du virement
La commission sur le montant du virement est un autre type de frais de change, indépendant du taux de change. Elle varie généralement entre 0,01 % et 0,10 % du montant du virement.
Exemple : Reprenons l’exemple des 10 000 $ que vous souhaitez envoyer à votre fournisseur américain, et supposons que votre banque facture une commission de change de 0,05 %. La commission que vous paierez sur votre virement sera égale à : 0,05 % * 9 493,45 € = 4,75 €
Comme pour les frais de traitement, faites attention à deux points qui feront varier le montant de votre commission variable, et consultez la grille tarifaire de votre banque :
Les banques prévoient en général une facturation minimum et une facturation maximum. Si la commission minimum de votre banque sur une opération de change est de 15 €, vous paierez au minimum 15 € de commission de change sur toutes vos opérations en devises.
Certaines banques appliquent une tarification dégressive par tranche — avec en général deux ou trois tranches. Une banque facturera par exemple une commission de 0,05 % jusqu’à 70 000 €, et une commission de 0,025 % sur les montants supérieurs à 70 000 €.
Qui paye quoi dans les frais de change
La facturation des frais de change ne dépend pas du mode de répartition des frais choisi par l’émetteur du virement (BEN, SHA, OUR). Elle dépend du moment où est effectué le change de devise. La banque qui effectue le change de devises prendra ses frais là où c’est le plus commode pour elle.
Deux cas de figure sont à distinguer :
Le cas où le change de devise est effectué par la banque émettrice : dans ce cas, l’émetteur paie les frais de change.
Le cas où le change est effectué par des banques intermédiaires ou par la banque réceptrice : dans ce cas, le bénéficiaire paie les frais de change, qui sont débités du montant du virement.
Les frais de change sont facturés à l’émission du virement (1)
Ce cas de figure se produit lorsque le change de devise est opéré par la banque émettrice — ou par la banque correspondante de la banque émettrice.Pour proposer à leurs clients des virements internationaux dans un grand nombre de pays, beaucoup de banques nouent des partenariats avec des grandes banques internationales, qui leur fournissent des services en relation avec l’émission et la réception de virements SWIFT — des services comme le change de devise. Memo Bank a par exemple noué un partenariat avec JP Morgan, qui possède le plus grand réseau de banques correspondantes au monde.
Lorsque le change de devise est opéré en début de chaîne, c’est l’émetteur du virement qui paiera en général les deux types de frais de change :
Marge commerciale sur le taux de change : la marge commerciale sera directement appliquée au taux de change que la banque fournit à l’émetteur du virement.
Commission de change : la commission de change fera l’objet d’une facturation séparée, et ne sera pas intégrée au montant du virement. Les frais seront prélevés soit directement sur le compte de l’émetteur du virement, soit à la fin du mois.
Les frais de change sont facturés par des banques intermédiaires ou à la réception du virement (2)
Dans ce cas, les frais de change sont directement débités du montant du virement — c’est donc le bénéficiaire du virement qui paie les frais de change.Ceci se produira même si l’émetteur du virement a opté pour le mode OUR de répartition des frais.
Plusieurs raisons peuvent conduire à ce que le change de devises ne soit pas effectué par la banque émettrice, ou par la banque correspondante de la banque émettrice :
Vous émettez des factures dans la devise étrangère d’un de vos clients étrangers, et vous n’avez pas de compte courant libellé dans cette devise étrangère. La banque de votre client enverra des dollars (par exemple) à votre banque, qui effectuera la conversion en euros.
Votre banque propose des services de change, mais pas dans la devise de votre bénéficiaire. C’est souvent le cas pour certaines devises qualifiées « d’exotiques », parce qu’elles sont peu traitées sur le Forex. Votre banque devra envoyer des euros à une autre banque (intermédiaire ou réceptrice), qui se chargera d’effectuer le change dans la devise étrangère.
Attention : parfois, la banque émettrice ne propose pas de change dans certaines devises parce qu’elle refuse de traiter avec un pays en question, pour des raisons souvent liées à la gestion du risque — blanchiment d’argent, financement du terrorisme, etc. Dans ce cas, même si la banque émettrice pourrait théoriquement atteindre la banque du bénéficiaire du virement via SWIFT, la banque émettrice ne permettra pas à l’émetteur d’envoyer ses fonds.
Les taux de change peuvent varier pendant l’exécution de votre virement
Lorsque vous effectuez un virement international, votre banque mettra plus longtemps à l’exécuter qu’un virement SEPA. Les raisons sont à la fois techniques (un virement international est plus complexe à exécuter qu’un virement SEPA) et réglementaires — les virements internationaux demandent davantage de vérifications de la part des départements des risques des banques.
Problème si vous êtes l’émetteur du virement : pendant le laps de temps (qui peut s’élever à plusieurs heures) entre votre initiation du virement sur l’interface de votre banque, et son exécution par votre banque, le taux de change spot peut évoluer. Et il peut évoluer de façon drastique, même si le cas de figure est rare. Si vous souhaitez envoyer 10 000 $ au Texas et que le taux de change fait un bon entre la saisie de votre virement et son exécution, il est possible que votre banque vous débite beaucoup plus (au moment de l’exécution de votre virement) que ce qu’elle vous a annoncé (au moment de la saisie de votre virement) — parce que vos 10 000 $ vous coûteront alors beaucoup plus cher.
Memo Bank annule automatiquement vos virements SWIFT en cas de variation défavorable du taux de change
Chez Memo Bank, pour protéger votre trésorerie, nous annulons automatiquement votre virement en devises si le montant que nous devrions débiter sur votre compte (en euros) augmente de plus de 10 % entre le moment où vous avez validé votre virement, et le moment où nous devrions l’exécuter. Nous vous prévenons également par e-mail que votre virement a été annulé.
Les tarifs de Memo Bank pour les virements SWIFT
Memo Bank permet à ses clients d’effectuer des virements SWIFT entrants et sortants. Nous appliquons sur les virements entrants comme sortants une tarification claire, sans frais cachés :
Des « frais de traitement fixes » :0 € HT par virement émis, 5 € HT par virement reçu, quel que soit l’abonnement que vous avez choisi.
Des « frais de change » composés uniquement de notre marge commerciale sur le taux de change spot. Cette marge varie de 0,40 % à 0,85 % en fonction de la devise qui est convertie. Les devises les plus traitées sur le Forex ont une marge de 0,40 %, les devises plus rares une marge de 0,55 %, et les devises exotiques une marge de 0,85 %. Retrouvez la liste des 80 devises que nous traitons et la marge commerciale que nous appliquons sur notre grille tarifaire.
Contrairement à la plupart des banques traditionnelles, nous ne facturons ni de commission de change sur le montant de votre transaction — au sens de frais appliqués en sus de la marge prise sur le taux de change, ni de commission de mouvement.
À ne pas confondre avec les API Open Banking, ces API Premium permettent aux entreprises :
d’automatiser leurs opérations financières, quels que soient les montants et volumes engagés
de réduire leurs risques financiers
le tout, sans peser sur leurs ressources financières et humaines
Après avoir expliqué quels secteurs d’activité et schémas de flux rendent les API Premium particulièrement intéressantes, nous donnerons quelques exemples d’utilisation concrets.
Bien que ces API soient déjà largement adoptées au Royaume-Uni et aux États-Unis, elles peinent encore à s’imposer en France. Les banques traditionnelles françaises accusent un retard technologique significatif, ce qui freine considérablement le développement de ces API. Jusqu’à présent, elles se sont principalement concentrées sur le développement des API réglementaires, connues sous le nom d’API Open Banking.
Dans ce contexte où les API Premium restent rares et encore loin d’être la norme, elles peuvent être perçues, à tort, comme complexes ou de faible valeur ajoutée. Cette perception négative rappelle une époque où une autre innovation majeure, aujourd’hui omniprésente, était également vue avec suspicion par de nombreuses entreprises françaises : le terminal de paiement électronique (TPE). Pourtant, les deux solutions répondent à un même objectif : automatiser entièrement des processus financiers. Partant de ce constat, cet article a pour objectif de démystifier et de démontrer la valeur ajoutée des API Premium en établissant un parallèle avec les TPE.
Cependant, si le périmètre des directions financières a évolué, disposent-elles de tous les outils pour accomplir efficacement leurs tâches ? Rien n’est moins sûr. Si la majorité des directions financières reconnaissent que l’automatisation des processus et l’exploitation de la donnée sont indispensables pour rester compétitives, la majorité d’entre elles sont peu outillées. Le talent est indispensable, mais la modernisation est également au cœur du succès des directions financières. Dans une optique de réduction des coûts opérationnels et de suppression des dépendances vis-à-vis de technologies vieillissantes et de données silotées, Gartner recommande aux directions financières d’adopter rapidement certaines tendances technologiques telles que :
L’hyper-automatisation des tâches : c’est-à-dire le recours à des outils innovants pour automatiser l’ensemble des tâches associées à une activité
La finance composable : c’est-à-dire la mise en place d’un système de gestion modulaire, interopérable et flexible des outils financiers
Dans un tel contexte, les API peuvent s’avérer être des alliées indispensables pour les directions financières. Kyriba indique : “Les API en finance offrent une bouée de sauvetage pour les directeurs financiers et les trésoriers à la recherche d’innovation et d’améliorations des coûts.”
En effet, une fois intégrées aux outils (ERP, TMS, front-office, back-office, etc.) du directeur financier, les API permettent la prise de décision éclairée, l’accès en continu et en temps réel à toutes les données financières de l’entreprise, la rationalisation et l’hyper-automatisation des tâches, la suppression des risques et facilitent la mise en œuvre de la finance composable.
Ainsi, l’optimisation des liquidités ne se résume plus à la simple maximisation de leur rendement, mais davantage à la maximisation de leur rendement sous les contraintes de pouvoir :
Protéger, gérer et piloter avec précision les flux.
Recouvrer ses créances et honorer ses obligations financières, sans imposer de pression sur le BFR.
Anticiper et investir selon la forme de la courbe des taux.
Cantonnez et gérez les fonds qui vous sont confiés
Nous aidons les intermédiaires financiers à protéger et à séparer les fonds collectés pour le compte de tiers, tout en offrant la possibilité de gérer les activités transactionnelles de manière instantanée et autonome.