Nous sommes partis des opérations listées dans notre bilan comptable. Pour chaque opération, nous avons isolé une quantité (en euros ou en grandeur physique), ce qui nous a ensuite permis d’estimer les émissions d’équivalent CO2 (CO2e) liées à chaque ligne de notre compte de résultat.
Nos émissions se répartissent comme suit par ordre d’importance :
- Achats de biens et services ;
- Déjeuners (en semaine) ;
- Lieux et postes de travail (bureaux et télétravail) ;
- Infrastructures et produits numériques ;
- Transports (professionnels).
Achats de biens et services (1)
Nous avons fait appel à plus de 400 partenaires en 2023.
La méthodologie du bilan carbone nous impose d’inclure ces émissions dites « indirectes » dans le calcul de notre propre empreinte, ce que nous avons fait en 2023. En revanche, dans la mesure où les émissions de nos partenaires ne dépendent pas de nous, l’incertitude qui entoure ces données est très forte. Afin de réduire cette incertitude, nous encourageons nos principaux partenaires à faire leur propre bilan carbone, et nous fondons nos calculs sur une source reconnue, la base de données publiques Exiobase.
En 2023, les achats de biens et services ont représenté 88 % de nos émissions, pour un total de 276 tonnes, un chiffre en diminution de 17 % sur un an. Cela s’explique par une méthode de calcul plus fine : nous avons notamment intégré l’impact de l’inflation aux facteurs d’émission du référentiel Exiobase. Ce poste constitue toujours notre première source d’émissions, comme en 2022.
Poste | 2022 | 2023 | Progression |
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Achats de biens et services | 333 tCO2e | 276 tCO2e | -17 % |
Ce qui a changé par rapport à 2022 :
- nous avons intégré les coefficients de l’inflation aux facteurs d’émission Exiobase 2019 pour créer des facteurs d’émission Exiobase 2023. La source d’information pour l’inflation est ici.
Objectifs pour 2024 :
- continuer de réduire le niveau d’incertitude des données liées à ce poste ;
- privilégier les partenaires qui ont fait un bilan carbone ;
- choisir nos partenaires en fonction de leur niveau d’émission.
Déjeuners en semaine (2)
Comme en 2021, les déjeuners ont constitué notre deuxième source d’émissions — par ordre d’importance. La bonne nouvelle ici, c’est que nous pouvons avoir une influence directe sur cette source d’émission, par exemple en privilégiant les repas végétariens lors de nos évènements internes.
Où en sommes-nous ? En 2022, les déjeuners pris par les employés de Memo Bank ont représenté 6 % de nos émissions, pour un total de 21 tonnes. Fait notable : les émissions liées à notre alimentation ont baissé entre 2021 et 2022, alors que notre effectif a augmenté sur la même période — passant de 50 à 61 personnes.
Poste | 2022 | 2023 | Évolution |
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Empreinte totale | 21,3 tCO2e | 23,1 tCO2e | +8 % |
Nombre de repas/semaine | 308 repas/semaine | 320 repas/semaine | +4 % |
Poids d’un repas | 1,55 kgCO2e/repas | 1,67 kgCO2e/repas | +8 % |
Objectifs pour 2024 :
- continuer sur notre trajectoire baissière collective ;
- inclure des rappels sur le sujet dans nos formations internes.
Lieux et postes de travail (3)
Nous occupons toujours un espace privatif au sein d’un immeuble de bureaux à Paris. Le télétravail est toujours de mise et les employés de Memo Bank vivent aux quatre coins du pays.
Pour connaître l’empreinte de nos postes de travail, nous prenons en compte :
- les émissions liées aux mètres carrés que nous louons à Paris ;
- la fabrication et la consommation de nos ordinateurs et écrans ;
- les émissions liées à nos outils interne (Google Meet par exemple).
Où en sommes-nous ? En 2023, l’empreinte de nos bureaux parisiens est en légère hausse à 3,3 t. Cette hausse s’explique par la hausse de notre effectif qui nous a conduit à changer de locaux durant l’année.
Poste | 2022 | 2023 | Progression |
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Bureaux | 2,8 tCO2e | 3,33 tCO2e | +20 % |
Télétravail et outils | 6,9 tCO2e | 6,5 tCO2e | -6 % |
Total / employé | 158 kgCO2e | 153 kgCO2e | +3 % |
Ce qui a changé par rapport à 2022 :
- notre effectif a augmenté ;
- le nombre d’ordinateurs que nous utilisons a augmenté mais les écrans complémentaires en télétravail sont en baisse ;
- la mesure de nos usages d’outils (visioconférence, lecture de vidéos) est plus fine, en effet nous utilisons maintenant directement le chiffrage de la consommation réelle fourni par la console d’administration de Google. En 2022 nous avions effectué un sondage des employés sur le nombre d’heures passées et complété avec un facteur d’émissions (passage de 0,6 t à 0,3 t).
Objectifs pour 2024 :
- prolonger la durée de vie de nos ordinateurs et écrans.
Infrastructures et produits numériques (4)
En 2023, les émissions causées par les serveurs que nous louons à Amazon Web Services (AWS) sont restées stables, alors que l’usage de nos services bancaires a fortement augmenté. Un parc de serveurs AWS peut absorber 10 fois plus de trafic sans forcément nécessiter 10 fois plus d’électricité pour tourner. Ces effets d’échelle expliquent pourquoi la consommation des centres de données n’a augmenté que de 10 % entre 2010 et 2020 pendant que le trafic de nos utilisateurs était multiplié par 16 (+1 500 %).
Où en sommes-nous ? En 2023, nos serveurs AWS ont émis à peu près la même chose que ce qu’ils avaient émis en 2022, alors que notre nombre d’utilisateurs a fortement augmenté.
Poste | 2021 | 2022 | 2023 | Progression |
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AWS | 3,4 tCO2e | 3,4 tCO2e | 3,3 tCO2e | -3 % |
Ce qui a changé par rapport à 2022 :
- le nombre de personnes qui utilisent nos services a augmenté ;
- notre site web a été revu et optimisé ;
- le nombre de requêtes sur nos serveurs a augmenté lui aussi.
Objectifs pour 2024 :
- continuer d’optimiser l’utilisation de nos serveurs ;
- optimiser nos pages web et nos images pour réduire leur poids.
Transports (5)
Nous sommes plus nombreux en 2023 et avons en conséquence parcouru plus de kilomètres qu’en 2022.
Où en sommes-nous ? En 2023, nous avons parcouru 15 % de km en plus (tous moyens de transport confondus), néanmoins notre empreinte est restée stable suite à la mise à jour du facteur d’émission du train.
Poste | 2022 | 2023 | Évolution |
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Distance total | 269 000 km | 309 800 km | +15 % |
Empreinte des transports | 1,41 tCO2e | 0,9 tCO2e | – |
Empreinte des transport/employé | 23,11 kgCO2e/salarié | 14 kgCO2e/salarié | – |
Ce qui a changé par rapport à 2022 :
- Le facteur d’émission du train est en baisse passant de 3,3 kg CO2E en 2022 à 2,9 kg CO2E en 2023 pour 1000 km (source) ;
- nous sommes plus nombreux et ne vivons pas tous à Paris ;
- aucun déplacement professionnel en avion n’a été nécessaire cette année encore.
Objectifs pour 2024 :
- continuer à ne pas prendre l’avion autant que faire se peut ;
- continuer de privilégier le train sur la voiture ;
- encourager la marche, le vélo, et les transports en commun.
Total des émissions liées à nos activités