La CAF est égale aux excédents de trésorerie que dégage votre activité sur une année, c’est-à-dire à la différence entre vos encaissements (générés par la vente de vos produits, de vos services…) et vos décaissements (vos achats de matériel, vos dépenses de publicité, vos abonnements à des outils SaaS…). Contrairement à l’excédent brut d’exploitation (EBE), qui ne s’intéresse qu’aux revenus et aux dépenses liés au cycle d’exploitation de l’entreprise, la CAF intègre également d’autres produits et charges, comme des produits et charges dits « exceptionnels » (par exemple la vente d’une immobilisation, comme un véhicule, une imprimante, etc.), ou les produits et charges financiers (les intérêts que vous payez sur vos emprunts bancaires, par exemple).
La CAF ne peut-elle pas être assimilée au résultat net pour gagner du temps ? Non, car votre résultat net intègre des produits et des charges comptables qui ne correspondent pas vraiment à des encaissements ou à des décaissements, comme des dotations aux amortissements. Par exemple, imaginons que votre entreprise investisse en année N dans une imprimante (pour 5 000 €), que vous payez cash et que vous amortissez sur 5 ans. Au cours des cinq prochaines années, vous déduirez de votre résultat net une dotation aux amortissements de 1 000 €, qui ne correspondra pas réellement à un décaissement de 1 000 €. La CAF n’intégrera donc pas ces 1 000 €.