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Où placer vos excédents de trésorerie en 2024

Hadrien Léger

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03 mai 2023

Le 21 juillet 2022, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a clos un cycle de 14 années de taux d’intérêt bas, ou négatifs. Pour combattre l’inflation, la BCE a procédé à une augmentation de 50 points de base de ses taux directeurs. Le principal taux de la BCE, le taux de facilité de dépôt, est passé de -0,5 % à 0 %. Entre juillet 2022 et mars 2023, la BCE a relevé ses taux six fois. Son taux de facilité de dépôt s’établissait à 3 % en avril 2023.

La fin du paradigme des taux bas a bouleversé la façon dont les acteurs économiques se financent et investissent. Les taux bas avaient par exemple stimulé les investissements dans les entreprises technologiques, notamment parce que ces investissements étaient les seuls qui offraient des rendements intéressants bien que le risque porté était plus important — la remontée des taux a diminué l’attractivité de ces investissements. A contrario, d’autres investissements tombés en désuétude, parce que leurs espérances de rendement étaient basses, voire négatives, sont redevenus attractifs.

Si vous êtes une entreprise qui a des excédents de trésorerie à placer, les perspectives de placement qui s’offrent à vous en 2023 ont donc bien changé, et ce en moins d’un an. Votre objectif de placement est sans doute le même qu’avant : vous ne cherchez probablement pas à réaliser des profits importants en pariant sur des investissements financiers risqués, mais souhaitez trouver des placements sûrs, qui font travailler vos fonds tout en vous laissant des marges de manœuvre en cas de besoin de liquidités. Le placement de vos excédents est donc lié à votre capacité à anticiper les besoins de trésorerie de votre entreprise.

(1) Définissez si vos excédents de trésorerie sont court terme ou long terme

Ce qu’est un excédent de trésorerie

L’excédent de trésorerie que vous générez sur une période donnée est la différence entre ce que vous dépensez sur cette période (achats, abonnements, salaires…) et ce que vous percevez sur cette période (recettes issues de vos ventes).

Lorsqu’on parle d’excédent de trésorerie, on sous-entend généralement excédent de trésorerie d’exploitation. Cela signifie qu’on ne s’intéresse qu’aux dépenses et recettes d’exploitation de l’entreprise, liées à son cycle d’exploitation. Ce tropisme pour les dépenses d’exploitation fait qu’on ne s’intéresse pas aux entrées ou sorties d’argent liées à des dépenses ou des recettes financières — comme des paiements de mensualités de crédit, ou des intérêts perçus sur des placements financiers.

La différence entre les excédents de trésorerie court terme et long terme

Lorsque vous dégagez un excédent de trésorerie sur une période, vous devez comprendre si cet excédent est court ou long terme. Vos choix de placement dépendront de la temporalité de vos excédents de trésorerie.

On parle d’excédent court terme si votre excédent sert à financer vos dépenses d’exploitation au cours des douze prochains mois : votre excédent n’est pas supérieur à vos besoins de trésorerie. On parle en revanche d’excédent de trésorerie long terme si l’excédent que vous avez généré sur une période donnée est supérieur à vos besoins de trésorerie sur les douze prochains mois.

Voyons comment apparaissent les excédents de trésorerie si nous schématisons les variations du niveau de trésorerie d’une entreprise. Sur le graphique ci-dessous, la courbe représente le niveau de trésorerie d’une entreprise sur quelques mois.

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Sur le mois M, l’entreprise réalise un excédent de trésorerie, qui correspond à la différence entre sa position de trésorerie à la fin du mois M, et sa position de trésorerie au début du mois M.

Au cours des deux mois suivants, en raison de nouvelles dépenses d’exploitation qui ne sont pas compensées par des recettes d’exploitation suffisantes, le niveau de trésorerie de l’entreprise baisse, et redescend en-dessous de ce qu’il était à la fin du mois M. Le déficit de trésorerie annule même l’excédent de trésorerie généré au cours du mois M. Cet excédent de trésorerie a servi à financer le cycle d’exploitation de l’entreprise : c’était un excédent court terme, et il était important que les liquidités générées restent disponibles pour l’entreprise — et ne soient pas investies sur des placements à maturité longue.

Observons à présent un autre exemple, qui souligne ce qui distingue un excédent de trésorerie court terme d’un excédent de trésorerie long terme.

Sur le graphique ci-dessous, une entreprise génère un excédent de trésorerie sur le premier trimestre (Q1, de M1 à M3). Comment le directeur financier de cet entreprise, ou son trésorier, peuvent-ils évaluer si cet excédent de trésorerie est court terme ou long terme ?

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Tout dépend des dépenses et des recettes de l’entreprise au cours des prochains mois. En nous plaçant 12 mois après la fin du Q1 (soit au Q1 de l’année 2), nous pouvons rétrospectivement déterminer si l’excédent de trésorerie généré au Q1 était court terme ou long terme. Nous remarquons qu’une partie de cet excédent a servi à financer le cycle d’exploitation de l’entreprise. Cette partie était un excédent de trésorerie court terme. Une autre partie de l’excédent de trésorerie généré en Q1 n’était pas nécessaire pour financer les cycles d’exploitation de l’entreprise au cours des 12 prochains mois : cette partie était un excédent long terme (en vert sur le graphique).

Bien entendu, en tant que dirigeant et/ou directeur financier de votre entreprise, vous n’avez pas de boule de cristal : vous ne savez pas à l’avance quelles seront au cours des 12 prochains mois les dépenses et les recettes de votre entreprise. L’évaluation de la nature temporelle de vos excédents (court terme ou long terme) ne dépend donc pas uniquement de ce que seront vos dépenses et vos recettes. Elle dépend également de votre capacité à connaître l’évolution de votre trésorerie.

Si vous n’avez aucune idée de l’évolution de votre trésorerie, vous n’avez aucun moyen de savoir si vos excédents de trésorerie sont court terme ou long terme. Et donc vous ignorez quelle part de vos excédents garder disponible, et quelle part investir à plus long terme. Plus vous serez capable d’anticiper finement vos besoins en trésorerie futurs, mieux vous pourrez analyser la nature de vos excédents de trésorerie, et meilleurs seront vos choix de placement.

Toutes les entreprises ne sont pas égales face à ces anticipations. Une entreprise mature, qui dispose d’un cycle d’exploitation installé et régulier, pourra estimer avec précision l’évolution de sa trésorerie. A l’inverse, une start-up aura plus de difficultés à lire l’avenir, et devra donc privilégier des placements de trésorerie liquides.

(2) Choisissez des niveaux de liquidité et de risque

Premier critère de choix : la liquidité dont vous avez besoin

Si vous générez une trésorerie excédentaire mais que celle-ci est destinée à être absorbée par vos dépenses d’exploitation à court terme (c’est-à-dire moins d’un an), vous devez privilégier des placements liquides. Vous aurez besoin de disposer rapidement de vos fonds pour régler vos dépenses. En revanche, des excédents de trésorerie long terme pourront être placés dans des produits moins liquides, parce que vous ne devriez pas avoir besoin de ces fonds au cours des prochains mois.

La liquidité d’un placement dépend principalement de deux facteurs :

  1. L’existence d’un marché secondaire de revente du placement : plus un placement peut être facilement acheté ou vendu sur un marché, plus ce placement sera liquide. Par exemple, une obligation d’entreprise (disposant d’une bonne notation) est un placement liquide, parce que le marché des obligations est très actif, et très profond (il y a beaucoup de participants).
  2. La maturité du placement : c’est-à-dire la durée pendant laquelle le capital de votre investissement est bloqué.

Second critère de choix : la sécurité du placement

L’autre grand critère à prendre en compte dans l’optimisation de vos placements de trésorerie est la sécurité de votre placement. Les critères de sécurité et de liquidité sont liés, mais ne sont pas équivalents. Certains placements liquides, comme les dépôts à vue, ou les dépôts à terme, sont également des placements sûrs. Mais d’autres placements liquides, comme les actions d’entreprises, sont généralement considérés comme des placements risqués, parce que la rentabilité d’une action est incertaine à court terme, et que l’investissement dans une action comporte un risque de perte en capital.

La sécurité correspond au risque que le placement fait porter non seulement sur votre capital, mais aussi sur vos intérêts. Cette sécurité est étroitement liée à la rentabilité que vous pouvez espérer : plus les espérances de rendement d’un placement seront élevées, plus ce placement tendra à être risqué. En général, en matière de placement de trésorerie, les entreprises privilégient des placements sûrs, et ne se comportent pas comme des sociétés de gestion.

(3) Choisissez votre type de placement

Il existe un grand nombre de placements, que vous pouvez sélectionner en fonction de vos besoins de liquidités et de votre appétence au risque. Nous avons classé les grands classiques du placement de trésorerie suivants, afin de vous donner une vue consolidée des principaux paramètres qui doivent guider votre choix :

ProduitsRendementLiquiditéSécurité
Compte courant rémunéré★★★★★★★★
Compte d’épargne★★★★★★★★
Compte à terme★★★★★★★★
OPCVM Monétaire★★★★★★★★
Contrat de capitalisation – Fonds euro★★★★★★★★
SCPI — Société civile de placement immobilier★★★★★
OPCI — Organisme de placement collectif en immobilier★★★★★★★
Produits structurés★★★★★★★
Obligations★★★★

Les placements à court et moyen terme

1. Les comptes courants (ou comptes à vue, dépôts à vue)

Le compte courant est le compte que chaque entreprise ou particulier utilise dans sa vie quotidienne. Ce compte permet de déposer des fonds et de les retirer dans l’instant. Il s’agit du placement liquide par excellence, puisque vos fonds sont immédiatement disponibles.

Le principal avantage du compte courant tient à sa liquidité. Certaines banques, comme Memo Bank, rémunèrent les comptes courants, mais la pratique est rare en France. Lorsque le compte courant est rémunéré, les intérêts sont calculés de façon quotidienne et versés chaque mois ou chaque trimestre.

Placer vos dépôts dans un compte courant rémunéré est intéressant pour la partie la plus liquide de votre trésorerie, celle qui doit couvrir vos besoins à court terme.

2. Les comptes d’épargne

Le compte d’épargne offre la même liquidité qu’un compte courant, mais avec une rémunération supérieure. Sa différence avec un compte courant est qu’il ne sert qu’à rémunérer votre épargne, vous ne pouvez pas utiliser votre compte d’épargne pour réaliser les opérations traditionnelles d’un compte courant : prélèvements, virements vers des comptes externes… Les seuls virements depuis et vers votre compte d’épargne sont avec votre compte courant.

Dans la palette des placements de trésorerie bancaire, le compte d’épargne se place donc entre les comptes courants (liquides, mais peu rémunérés) et les comptes à terme (bien rémunérés, mais bloqués). Le compte d’épargne permet de maximiser le rendement de vos excédents de trésorerie court terme, ce cash dont vous pouvez avoir besoin à tout moment et que vous ne pouvez pas bloquer.

Sur le marché bancaire français, l’existence du compte d’épargne pour les entreprises est très théorique. Aucune banque traditionnelle ne propose officiellement ce produit — certaines le réservent à leurs clients grands groupes.

Memo Bank est la seule banque française qui propose à tous ses clients un compte d’épargne 100 % liquide et à la rémunération attractive, le compte Booster. Ce compte est rémunéré à hauteur de 80 % de l’€STR, un taux de référence calculé quotidiennement par la BCE, soit un taux variable annuel de 3,13 % au 11 mars 2024.

3. Les comptes à terme (ou dépôts à terme)

Les comptes à terme (CAT) sont des placements de trésorerie proposés par les banques, dont les taux d’intérêt sont plus élevés que sur les comptes courants. Pourquoi les taux d’intérêt sont-ils plus élevés ? Parce que le capital que vous déposez dans un compte à terme est bloqué pendant une certaine période (de quelques mois à 5 ans), ce qui permet à la banque de placer vos fonds. Vous pouvez certes récupérer vos fonds avant le terme du dépôt à terme, avec un préavis de 32 jours, mais cela vous oblige à fermer le compte à terme (sauf chez Memo Bank).

Il existe trois types de tarification des comptes à terme : à taux fixe, variable, ou progressif. Les intérêts perçus sont versés annuellement, ou de façon groupée à l’échéance du compte à terme.

La remontée des taux a remis les dépôts à terme (DAT) au goût du jour, des placements sans risque (le capital et les intérêts sont garantis contractuellement par votre banque), et dont les rendements deviennent de nouveau intéressants.

4. Les OPCVM monétaires

Un OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières) est un fonds créé par une société de gestion pour investir l’argent d’investisseurs dans des valeurs mobilières, comme des actions ou des obligations.

Un OPCVM monétaire ne comporte que des valeurs mobilières à court terme et considérées comme sans risque : des bons du Trésor, des certificats de dépôts des banques, ou des obligations d’entreprises à court terme. Le taux de rendement d’un OPCVM n’est pas connu à l’avance. Les OPCVM s’efforcent d’avoir une performance supérieure au taux €ster, le taux auquel les banques de la zone euro se prêtent de l’argent pour 24 heures (ce taux est à 2,90 % en avril 2023).

Depuis la remontée des taux, les entreprises s’intéressent de nouveau aux OPCVM monétaires, qui sont un placement sûr, très liquide, avec des taux qui redeviennent peu à peu intéressants. Pendant des années, les OPCVM monétaires avaient eu moins d’intérêt, parce que leurs taux de rendement étaient bas, voire négatifs.

5. Les contrats de capitalisation en fonds euro

Autre placement liquide et à court terme, les contrats de capitalisation sont des produits d’investissement proposés par les compagnies d’assurance, similaires aux contrats d’assurance-vie. Lorsque vous souscrivez à un contrat de capitalisation, vous décidez de placer une certaine somme d’argent sur des fonds sous-jacents liés au contrat de capitalisation. Différents contrats de capitalisation placeront l’argent de leurs investisseurs dans différents fonds. L’assureur auprès duquel vous souscrivez un contrat de capitalisation en fonds euro s’engage à garantir le capital de votre investissement.

On parle de contrats de capitalisation en « fonds euro » lorsque les fonds du contrat de capitalisation ne sont placés que sur des fonds qui achètent des obligations d’entreprises ou des obligations d’État.

Les contrats de capitalisation étaient attractifs pendant la période de taux bas, parce qu’ils constituaient des placements sûrs, liquides, et garantissaient dans la majorité des cas un rendement entre 1 et 2 % — là où les taux des comptes à terme et des OPCVM étaient inférieurs. Les taux de ces trois types de placements sont aujourd’hui proches.

6. Les OPCI

A l’instar des OPCVM, les OPCI (organismes de placement collectif immobilier) sont des fonds créés par des sociétés de gestion, qui drainent l’argent des particuliers et des entreprises pour l’investir sur les marchés. Alors que les OPCVM ne sont investis que sur des valeurs mobilières (actions, obligations…), les OPCI sont investis sur des valeurs immobilières. Les fonds récoltés sur un OPCI sont investis (au minimum à 51 %) pour acheter des bureaux, des commerces, des appartements…

Les OPCI offrent des promesses de rendement plus intéressantes, mais plus risquées, que les placements ci-dessus. Les gains que vous pouvez espérer sur le marché immobilier sont plus volatils que ce que vous pouvez espérer en plaçant vos fonds sur le marché monétaire, ou chez une banque ou un assureur, qui garantissent votre capital.

Les OPCI sont plutôt des placements à long terme, qui ont une durée de vie moyenne entre 8 et 10 ans. Toutefois, bien que la maturité des OPCI soit longue, ils restent un placement liquide, parce que vous pouvez à tout moment demander à la société de gestion de racheter vos parts dans l’OPCI. C’est d’ailleurs pour garantir la liquidité de leurs OPCI que les sociétés de gestion doivent constituer ces fonds au moins à 5 % de liquidités. Les demandes de rachat sont honorées dans un délai court (entre une semaine et un mois).

Les placements à long terme

1. Les SCPI

Les SCPI sont un placement similaire aux OPCI, avec quelques différences :

  • Les fonds investis sont investis uniquement dans l’immobilier (et non en partie dans des valeurs mobilières).
  • Les SCPI sont moins liquides que les OPCI, ce qui est en fait plutôt un placement de trésorerie de long terme pour votre entreprise. La société de gestion auprès de laquelle vous achetez des parts de SCPI n’a aucune obligation de vous racheter vos parts. Vos parts ne sont rachetées que si vous-même ou la société de gestion trouve un acheteur.

2. Les produits structurés

Un produit structuré est un produit conçu par une banque, qui regroupe différents produits financiers au sein d’un même produit, pour diversifier le risque, optimiser les rendements ou borner la performance. Contrairement à un OPCVM, les actifs sous-jacents des produits structurés sont dans l’ensemble plus risqués, afin d’offrir des rendements plus importants.

Un produit structuré est généralement composé d’une part de produits moins risqués, comme des bons du Trésor, pour limiter le risque et garantir à l’investisseur une garantie au moins partielle de son capital — et d’une part de produits risqués ou options financières, pour maximiser le rendement du produit.

3. Les obligations d’entreprises

Les obligations sont des titres de créance émis par des entreprises et des banques. La maturité d’une obligation varie en général de 3 à 5 ans, et la rémunération est annuelle, et généralement à taux fixe.

Les obligations peuvent être une option intéressante de diversification de placement, qui vous permettront de bénéficier de rendements intéressants (jusqu’à 4 ou 5 %) tout en limitant les risques, lorsque vous optez pour des obligations émanant de grands groupes français.

Memo Bank répond aux différents besoins de placement de trésorerie des entreprises

Illustration du compte Booster

Memo Bank a développé une gamme complète de placements bancaires permettant à ses clients de valoriser leurs excédents de trésorerie court terme et long terme.

Compte courant rémunéré

Tous les comptes courants de Memo Bank sont rémunérés, selon une rémunération variable indexée à 10 % de l’€STR dès le premier euro, et jusqu’à 50 millions d’euros.

Compte Booster (compte d’épargne)

Le compte Booster est un compte liquide rémunéré à hauteur de 80 % de l’€STR, soit un taux variable annuel de 3,12 % au 1er mars 2024. La rémunération s’applique dès le premier euro, et jusqu’à 50 millions d’euros.

Le compte Booster est 100 % liquide : vous pouvez y effectuer des versements et des retraits instantanément, à tout moment.

Compte à terme

Les comptes à terme de Memo Bank vous permettent de bénéficier d’une rémunération attractive et bloquée, tout en gardant de la flexibilité dans la gestion de votre trésorerie : les retraits partiels sont possibles depuis les comptes à terme Memo Bank, et sans pénalité.

L’ouverture et la gestion d’un compte à terme se fait entièrement en ligne, en quelques clics depuis votre espace de travail Memo Bank.

Portrait d'Hadrien Léger, collaborateur chez Memo Bank

Hadrien Léger

Rédacteur

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