Parmi les huit initiatives qui constituent le premier plan d’actions de Memo Bank, les collaborateurs ont choisi de proposer une alternative végétarienne ou bas carbone lors de chaque évènement de vie interne : une décision plus importante qu’il n’y paraît, l’alimentation étant le deuxième poste d’émission de l’entreprise (23,5tCO2e), loin devant le numérique (7,6tCO2e), l’achat de biens (6,9tCO2e) ou le transport (0,3tCO2e). Les achats de service représentent le premier poste (81% des émissions, soit 176,4tCO2e), même si l’incertitude demeure quant au volume réel. Il ne sera possible d’affiner ce poste que lorsque les partenaires de Memo Bank seront eux-mêmes en mesure de communiquer leur intensité carbone relative, c’est-à-dire quand ils auront eux aussi fait leur propre bilan carbone.
Sensibiliser ces derniers au sujet est d’ailleurs l’une des autres propositions des collaborateurs de Memo Bank, comme choisir du matériel reconditionné pour les futurs équipements informatiques ou encore limiter le plus possible les déplacements en voiture thermique et en avion pour les évènements d’équipe. Quand on sait qu’un aller-retour Paris-Lyon en avion représente 180kgCO2e pour une personne, 150kgCO2e en voiture et « seulement » 1kgCO2e en TGV, le choix est vite fait : Memo Bank continuera de privilégier le train.
Jean-Daniel Guyot, cofondateur et président du directoire de Memo Bank, revient sur cette ambition d’intérêt général : « En matière de responsabilité environnementale, les PME ne se sentent pas moins concernées que les grands groupes. C’est pourquoi il nous a semblé essentiel de prendre ces questions à bras le corps sans nous laisser impressionner par l’ampleur de la tâche : mesurer l’empreinte écologique de nos opérations et des financements que nous accordons est l’un de nos principaux objectifs. Notre but est bien sûr de réduire notre empreinte carbone, mais aussi d’amorcer un cercle vertueux en sensibilisant l’ensemble de nos partenaires. »