Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
Hadrien Léger
29 juillet 2022
La newsletter Memo Bank du 29 juillet 2022.
Bonjour, vous lisez la newsletter de Memo Bank, la nouvelle banque indépendante pour les PME. Si vous nous suivez déjà depuis quelque temps, merci beaucoup. Et si vous nous découvrez tout juste, bienvenue à vous.
En regardant le ciel étoilé, nos ancêtres se sont demandé ce qu’était ce plafond mobile et scintillant, ce qu’il faisait si loin de nous, et comment il tenait sans nous tomber sur la tête. De nombreuses cultures ont expliqué la formation du ciel par un mythe commun : le mythe de la séparation du Ciel et de la Terre. À l’origine du monde, le Ciel et la Terre, incarnés par deux divinités, étaient mêlés, collés. L’absence d’espace entre Ciel et Terre maintenait le monde dans une obscurité dans laquelle les animaux, les hommes, ne pouvaient encore exister. Seules existaient des divinités inférieures, souvent reléguées sous terre. Un jour, l’une de ces divinités se rebelle, et par une action d’éclat, oblige le Ciel à s’arracher à la Terre. Souvent, cette divinité portera ensuite le Ciel qu’elle a chassé, l’empêchant de retomber sur Terre.
Chez les Grecs, le Titan Kronos tranche les organes de son père Ouranos (le Ciel), qui se détache de la mère de Kronos, Gaïa (la Terre). Chez les Égyptiens, Shou (dieu de l’Air) sépare ses enfants Geb (dieu de la Terre) et Nout (déesse du Ciel), et porte pour l’éternité Nout à bout de bras. Chez les Maori, les soixante-dix enfants de Ranginui (« Père Ciel ») et Papatuanuku (« Mère Terre »), qui vivent dans l’obscurité de l’union enlacée de leurs parents, réussissent un jour à les séparer, inaugurant un « monde de lumière ».
De nos jours, une nouvelle voûte se forme au-dessus de nos têtes, portée non pas par des divinités mais par des fusées, qui mettent en orbite des constellations de satellites. Ces nouveaux satellites se déplacent en orbite basse, à moins de 2 000 kilomètres d’altitude, et sont plus petits que les satellites traditionnels. À travers le monde, plusieurs grandes entreprises ont lancé, ou s’apprêtent à lancer, ce type de constellations de satellites. Leur objectif ? Fournir une connexion internet à haut débit dans tous les endroits de la planète, même les plus reculés. Bien que 95 % de la population mondiale vive dans des zones couvertes par des réseaux internet fixe ou mobile, une part importante de cet accès à internet est à bas débit. Et même dans les pays les plus développés, la connexion devient intermittente dès que les personnes se déplacent — en voiture, en train, en bateau.
Les entreprises qui se sont lancées dans cette nouvelle course à l’espace ont un intérêt direct à l’amélioration de l’accès à internet à haut débit. Qui sont-elles ? Trois principaux types d’acteurs se démarquent.
Premier ensemble : les constructeurs automobiles. En Allemagne, le groupe Volkswagen, deuxième groupe automobile mondial, prévoirait d’investir deux milliards d’euros dans le développement d’une constellation de satellites. En Chine, le constructeur Geely a déjà lancé 9 satellites, sur un objectif de 240. Aux États-Unis, Starlink, filiale de Space X, entreprise sœur de Tesla, est le leader mondial des constellations par satellite. Starlink a déjà déployé un réseau de 2 200 satellites en orbite, qui permettent de se connecter à internet dans 32 pays. Starlink ne couvre encore que partiellement certains pays comme les États-Unis, et couvre entièrement d’autres zones comme les pays européens, et la Mer Méditerranée.
Pourquoi les constructeurs automobiles investissent-ils dans les constellations de satellites ? Parce que les voitures intègrent de plus en plus de fonctionnalités qui ont besoin de se connecter à internet. Les voitures sont aujourd’hui des ordinateurs en mouvement, qui intègrent des applications connectées : recueil des données du véhicule en temps réel et détection d’usure, mise en relation avec des services de dépannage, adaptation des itinéraires en fonction des informations sur la route… L’enjeu de connectivité devient encore plus important avec l’avènement prochain des voitures autonomes. D’abord, les voitures autonomes ont besoin de systèmes de géolocalisation beaucoup plus précis que les systèmes actuels, qui sont fournis par des satellites en orbite lointaine, et permettent une précision de géolocalisation d’une dizaine de mètres. Les voitures autonomes auraient besoin d’une précision de l’ordre d’un centimètre. Cette précision ne pourrait être fournie que par des satellites en orbite basse.
Par ailleurs, les voitures autonomes doivent être reliées en permanence à internet : pour communiquer avec les autres voitures autonomes et anticiper leurs comportements, permettre à des opérateurs à distance d’entrer en contact avec les passagers en cas de problème, voire de prendre le contrôle du véhicule… Or, même dans les pays développés, la plupart des trajets hors agglomération sont entrecoupés de pertes de connexion. Plusieurs groupes automobiles déploient donc leurs propres constellations de satellites pour fournir une connexion sans interruption à leurs véhicules. Ces groupes veulent disposer de leur propre réseau, et ne pas dépendre du réseau d’un constructeur concurrent.
Deuxième type d’acteur à s’être lancé dans les constellations de satellites : les entreprises qui opèrent déjà des satellites. Ces sociétés se sont développées grâce aux satellites à orbite lointaine ou moyenne, et fournissent principalement des services de télévision par satellite. Toutes ne se sont pas lancées dans le marché des satellites à orbite basse, qui est nouveau, et dont la rentabilité économique n’est pas encore établie. Les satellites à orbite basse promettent des temps de connexion plus rapides et sont moins coûteux à produire et lancer que des satellites à orbite plus lointaine. Mais un seul satellite à orbite haute couvre autant de territoire que des dizaines de satellites à orbite basse. Parmi les acteurs qui se sont lancés, les plus avancés sont l’opérateur canadien Telesat, qui a déployé 188 satellites, et l’opérateur britannique OneWeb, avec plus de 400 satellites actifs. D’autres poids lourds du secteur, comme le luxembourgeois SES ou le français Eutelsat, sont en retrait. Preuve néanmoins de l’intérêt croissant des opérateurs anciens pour ce nouveau marché : Eutelsat a annoncé le 25 juillet dernier un projet de fusion avec OneWeb, avec pour principal objectif de combler son retard sur les constellations de satellites en orbite basse.
Troisième groupe : les entreprises numériques. Plus le nombre de personnes sur Terre avec une bonne connexion à internet augmente, plus ces entreprises gagneront de clients. Amazon est en pointe avec son réseau Kuiper, qui n’a pas encore de satellite actif, mais devrait en avoir plus de 3 000 d’ici 2029, et 1 500 avant 2026. Facebook s’était également positionné sur le sujet, avant de mettre fin au projet, et de laisser ses ingénieurs rejoindre Amazon. Google avait également pour projet de connecter les zones dépourvues d’accès internet, mais grâce à une constellation de ballons atmosphériques. Le projet a été arrêté au début de l’année 2021.
Depuis quelques jours, une série de publications et d’annonces ont confirmé le ralentissement de l’économie mondiale. Le 26 juillet dernier, le FMI a publié un rapport sur l’économie mondiale, dans lequel il abaisse ses prévisions de croissance de l’économie mondiale en 2022 de 3,6 % à 3,2 %. Selon les économistes du FMI, le ralentissement de la croissance est dû à la guerre en Ukraine, et à l’inflation, qui pèse sur le pouvoir d’achat des ménages. Aux États-Unis, où l’inflation a atteint 9,1 % en juin, le PIB a reculé pour le deuxième trimestre consécutif.
En France, la croissance serait de 2,3 % en 2022, et de 1,2 % en 2023, selon des projections de la Banque de France publiées début juin. Le FMI, dans des estimations plus récentes, estime également qu’elle sera de 2,3 % en 2022, mais qu’elle atteindra seulement 1 % en 2023. L’Insee, de son côté, a publié le 27 juillet dernier les chiffres mensuels de son indice de confiance des ménages. Cet indice synthétise plusieurs indicateurs, qui sondent les Français quant à leur situation financière future, leur capacité d’épargne, l’amélioration de leur niveau de vie au cours des douze derniers mois, etc. Cet indice a baissé pour le septième mois consécutif. Son niveau tutoie les deux plus bas niveaux enregistrés depuis 20 ans : au lendemain de la crise des subprimes, en 2008, et lors de la crise de la zone euro, en 2013.
Alors que l’accès aux capitaux se restreint, le magazine Sifted donne quelques conseils aux dirigeants de start-up et de scale-up qui souhaitent lever des fonds. sifted.eu
Nouveau chez Memo Bank : nos cartes de paiement n’ont plus de plafond, grâce à une nouvelle option de débit instantané. Le seul plafond de vos cartes est celui que vous fixez vous-même. Tant que votre compte courant, ou votre autorisation de découvert le permettent, vous pouvez effectuer avec vos cartes autant de paiements que vous le souhaitez. memo.bank/cartes
Qu’est-ce que la deeptech (contraction de deep technology), et la multiplication des start-up de ce secteur favorisera-t-elle la relocalisation industrielle en France ? credit-agricole.com
Alors que les prix des céréales flambent depuis le début de la guerre, et alimentent la hausse généralisée des prix, la Russie s’est accordée avec l’Ukraine pour lever partiellement le blocus de trois ports ukrainiens où transite la majeure partie de la production ukrainienne de céréales. latribune.fr
Dans le magazine Vox, six experts discutent de l’avenir du télétravail. vox.com (article en anglais)
Les Échos a publié une série d’articles sur les grands épisodes d’inflation à travers l’Histoire. Dans le premier épisode : à la fin du IIIe siècle de notre ère, l’Empire romain connaît une inflation qui le fragilise profondément. lesechos.fr
Bpifrance Le Lab a publié le 26 juillet dernier une étude qui compare la perception des enjeux du changement climatique chez les PME françaises et britanniques. Que ce soit en France ou au Royaume-Uni, beaucoup de PME se montrent concernées par les enjeux climatiques, mais elles sont moins nombreuses à intégrer ces enjeux dans leur stratégie d’entreprise. Ainsi, 90 % des dirigeants français de PME disent s’informer sur les enjeux climatiques et environnementaux, mais seuls 51 % ont intégré l’enjeu climatique dans leur stratégie d’entreprise. Au Royaume-Uni, 78 % des dirigeants déclarent connaître les conséquences du changement climatique sur leur activité, et 56 % indiquent avoir pris des mesures liées à la stratégie de leur entreprise.
« Jamais, sans doute, nous ne pourrons plus voir le ciel comme le voyaient les anciens peuples. Trop de connaissances, de savoir acquis, d’habitudes et d’orientations inculquées dès l’enfance dressent leurs barrières entre le ciel antique et nous. S’il peut nous arriver à certaines heures, particulièrement aux heures nocturnes, de sentir au-dessus de nos têtes la présence d’un espace vivant, cette impression disparaît vite pour laisser place à l’évidente vérité de notre temps : le ciel est une étendue composée de planètes, d’étoiles, de galaxies, qu’on ne saurait qualifier de vivante. C’est un ciel inhumain, entendons par là un espace qui n’est plus à l’échelle de l’homme.
Pour les anciens peuples, par contre, le ciel est toujours resté une réalité accessible à l’homme. Ce qui s’y passe, ce qui s’y crée, ce qui y meurt fait partie de l’histoire des dieux et de sa propre histoire. En dépit de la terreur qu’il lui inspire par sa vastitude, son éloignement, par les phénomènes inquiétants dont il est le théâtre, il demeure un élément familier. Mieux : cette voûte, à la fois infinie et éternelle, représente justement, par son immensité et sa pérennité, une force omniprésente, inaltérable sur laquelle l’homme pourra toujours compter, qui existait avant sa naissance et qui survivra à sa mort. »
— Jacques Lacarrière (1984). Au cœur des mythologies.
Commercial. — Nous cherchons un ou une account executive. Si vous connaissez bien les start-up et les entreprises innovantes qui grandissent vite, écrivez-nous.
Finance. — Nous avons un poste de contrôleur financier à pourvoir en alternance. Nous cherchons une personne qui n’est pas fermée à l’idée de contribuer à nos clôtures mensuelles.
Design. — Nous recrutons un ou une product designer. Si vous souhaitez faire du design en télétravail, sans faire l’objet d’une surveillance par ailleurs, écrivez-nous.
Hadrien Léger
Rédacteur
Notre site Internet se transforme pour mieux refléter la progression de la valeur ajoutée de Memo Bank. Qu’il s’agisse de nos clients et de leurs besoins, des évolutions du marché bancaire, ou encore de nos services et de la technologie développée… l’écosystème de Memo Bank a profondément évolué ces dernières années. Ces changements se sont naturellement traduits dans notre offre, à laquelle nous avons souhaité donner vie à travers notre nouveau site Internet. Après plusieurs mois de travail intense, c’est désormais chose faite. Découvrez pourquoi et comment le site de Memo Bank s’est métamorphosé.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de « transformation numérique » ou de « transition digitale ». Ces termes sont à la mode, mais que recouvrent-ils vraiment ? Et quelle attitude devriez-vous adopter sur ces sujets ? Nous avons posé plusieurs questions à Brice Vimont, le directeur commercial de Memo Bank, pour bien comprendre en quoi consiste la transformation numérique et comment les PME peuvent la financer.
Dans le « monde d’avant », quand vous alliez voir votre banquier pour lui demander un financement, ce dernier analysait vos bilans avant de prendre sa décision. Mais ça, c’était avant. Depuis le 17 mars 2020, date de l’instauration du premier confinement en France, les règles du jeu ont un peu changé en matière de financement d’entreprises.
Qu’est-ce qui a changé au juste ? Plusieurs choses : les entreprises ont revu leurs priorités dans l’urgence, les banques traditionnelles ont rapidement ajusté leur politique de crédit, et la Banque de France a modifié sa campagne de cotation des entreprises. Voyons tous ces changements dans le détail, graphiques à l’appui.
Si vous dirigez une PME, vous savez sans doute combien vous dépensez chaque mois pour payer votre loyer ou vos factures téléphoniques. Mais savez-vous combien vous dépensez en frais bancaires ? C’est tout de suite plus compliqué, n’est-ce pas ? Que le passage des saisons affecte votre chiffre d’affaires ou non, le montant de votre facture bancaire varie sans doute d’un mois sur l’autre, sans justification apparente.
Comment se fait-il que des frais aussi courants et aussi réguliers que les frais bancaires ne débouchent pas sur des factures claires, stables, prévisibles ? Et pourquoi les chefs d’entreprise doivent-ils attendre la fin de l’année avant de savoir combien leur banque leur a vraiment coûté ? Pour comprendre ce qui fait varier les factures bancaires, nous avons épluché les tarifs des banques traditionnelles françaises — oui, c’est un travail ingrat, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. Cet article détaille les différents types de frais que les banques font payer aux entreprises et les compare avec les tarifs de Memo Bank.
En tant que banque, nous employons des banquiers. Comme Memo Bank n’existait pas au moment où nos banquiers ont commencé à travailler, la plupart d’entre eux sont passés par des banques traditionnelles avant de nous rejoindre. Nous ne sommes pas leur premier employeur. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les banquiers que nous recrutons apportent donc avec eux les habitudes qu’ils ont développées dans les grandes banques françaises. L’une de ces habitudes consiste à travailler sur un PC. Dans les banques traditionnelles, les employés utilisent des ordinateurs équipés de Windows. C’est ainsi. Pourquoi Windows ? Parce que le système d’exploitation de Microsoft est probablement le meilleur environnement pour faire tourner Excel, l’application la plus populaire dans le monde bancaire.
Comme nous n’avons pas fondé Memo Bank pour être une réplique en plus petit des banques traditionnelles, nous avons choisi d’équiper nos employés de MacBook — tous nos employés, y compris nos chargés d’affaires. Quand un banquier rejoint notre équipe, c’est un ordinateur en aluminium (avec une pomme dessus) qui l’attend sur son bureau, pas un PC. En nous rejoignant, nos banquiers changent donc non seulement de banque, mais ils changent aussi de système d’exploitation. Ils passent de Windows à macOS, le système d’exploitation d’Apple. Pour aider nos chargés d’affaires à se familiariser rapidement avec leur nouvel environnement de travail, voici les conseils que nous leur donnons. Ces conseils s’adressent à toutes les personnes qui découvrent macOS. Ils ne nécessitent pas la moindre ligne de code et sont très faciles à mémoriser.
La banque comme elle devrait être.
Memo Bank est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 13.076.278,74 € agréée en qualité d’établissement de crédit par la Banque Centrale Européenne (Sonnemannstrasse 22, 60314 Frankfurt am Main, Allemagne) et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (4 place de Budapest, 75009 Paris).
Cas d’usage
De nombreux fournisseurs et prestataires exigent le paiement d’un acompte ou de la totalité d’une facture avant l’envoi d’une commande